Cine-Region.fr
affiche TV : Le mystère de la mort d’Hitler

TV : Le mystère de la mort d’Hitler

___

Genre : Ciné région

L'Actu

Un documentaire de Jean-Christophe Brisard avec la collaboration de Lana Parshina

 Une production Ego Productions avec la participation de France Télévisions

Produit par Olivier Wlodarczyk 

Responsable de programmes France 2 Julie Grivaux

Directrice de l’unité documentaire et magazine culturel France 2

Catherine Alvaresse

Sur France 2 le mardi 20 mars 23 h 25

Pourquoi n’existe-t-il pas de photos avérées de son cadavre ? Pourquoi Staline prétendait-il qu’Hitler s’était enfui en Amérique latine ? Il n’en fallait pas plus pour que naissent les légendes d’une survie d’Hitler.

 S’est-il bien suicidé dans le bunker de Berlin face à l’avancée des troupes alliées ? Un de nos meilleurs médecins légistes décide de mener l’enquête. Pour cela il se rend en Russie, elle possède un morceau de crâne avec le trou de la balle et une partie des dents, autant dire pas grand-chose. Il devient difficile de remonter la piste sous l’œil observateur des Services russes. C’est l’Armée rouge qui arrive la première sur les lieux. Elle découvre les corps de Goebbels et de ses enfants. Les Russes déterrent les restes carbonisés du Führer. Ils seront d’abord enterrés en pleine forêt de feuillus, dans la précipitation. On marque l’emplacement en plantant quelques sapins. Toujours verts, ils demeurent facilement repérables.

Plus tard, pour éviter le culte du pire cauchemar de l’humanité, les cendres finiront au gré des caprices de la rivière. Il ne reste donc à notre médecin légiste que ce petit bout de crâne et ses trois dents. Le travail est d’autant plus complexe qu’il faut manier le tout avec précaution. Ce documentaire passionnant dose avec égalité le suspense d’un mystère historique et l’histoire avec un grand H. L’enquête est entrecoupée de témoignages sur les derniers jours du monstre. Elle dévoile aussi la course des armées alliées pour le capturer. C’est un enjeu important et stratégique pour la suite des négociations. Grâce à ces morceaux de folie, Staline possède une longueur d’avance qu’il ne manquera pas d’exploiter. Au final, c’est par un examen des aliments encore exploitables que notre médecin légiste dévoile la vérité. Pour le savoir, il vous faudra suivre le passionnant documentaire en direct, mardi sur France deux ou en replay.

 Patrick Van Langhenhoven

 Interview du réalisateur Jean-Christophe Brisard :

 Ciné région : Comment avez-vous traité ce sujet délicat.

Jean-Christophe Brisard : Ce dossier Hitler, j’ai voulu le traiter comme un cold-case, une enquête judiciaire jamais résolue. Je savais dès le début de mon travail que les risques de manipulation de la part des autorités russes étaient une variable à prendre en considération. C’est pour cela que j’ai volontairement filmé les différentes étapes de mon enquête, y compris les tentatives d’obstruction des archivistes russes, les coulisses des négociations, les pressions exercées par les services secrets russes…

Ciné Région : Nous avons l’impression d’un polar avec son suspense insoutenable.

Jean-Christophe Brisard : Plus qu’un documentaire purement historique basé sur des archives et des interviews d’historiens, il s’agit d’un thriller tourné caméra à l’épaule. Un thriller dans lequel la grande Histoire se retrouve confrontée aux dernières technologies scientifiques pour démêler le vrai du faux. Et dans toute bonne enquête, il faut un enquêteur. Ici, c’est le docteur Philippe Charlier, médecin légiste réputé pour avoir résolu diverses énigmes historiques comme celle de la tête d’Henri IV, qui remplit ce rôle du début à la fin. Pas à pas, je le suis dans le dédale des différents centres d’archives russes ainsi que dans les plus grands laboratoires français. Le point d’orgue étant la séquence tournée au cœur du quartier général du FSB, le puissant contre-espionnage russe. J’ai pu y filmer les archives les plus secrètes du dossier Hitler, dont la mâchoire présentée comme étant celle du dictateur. J’ai tourné une séquence où l’on voit Philippe Charlier l’autopsier avec du matériel de pointe. Une première mondiale.