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Les sorties du 30 Juin 2021

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Genre : Ciné région

L'Actu

Belle programmation pour les sorties de la semaine, avec, notons-le, huit réalisations de femmes ! Ce 30 juin coïncide avec la première journée de « La Fête du Cinéma » (4€ la séance pour tous les films) qui va se dérouler jusqu’au dimanche 4 juillet, soit un jour de plus que par le passé - celle de 2020 avait été annulée suite aux conditions sanitaires imposées dans l’hexagone. Cela correspond également au jour de la levée de la jauge à 65% de spectateurs dans la salle. Profitons !

 Les suites :

Pour les enfants (mais aussi pour les grands !) la suite des aventures de « Pierre Lapin », sorti en avril 2018. « Pierre Lapin 2 : panique en ville » (1h33), toujours de l’américain Will Gluck, est bien la preuve que l’on peut réaliser des bonnes suites avec un excellent scénario réservant de belles surprises. Alors que Béa (la Béatrix Potter actuelle – Rose Byrne) cède au chant des sirènes devant un éditeur cupide mais charmant, Pierre Lapin bascule dans l’image du voyou qui lui colle à la peau. Un braquage au marché - façon Guy Ritchie -, un renard devenu végé, un coq qui ne chante plu, des tas de courses-poursuites, le tout servi par des dialogues savoureux, « so british » ! Un régal. Ne manquez surtout pas la fin, après le générique.

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

 « Hitman & Bodyguard 2 » (1h56) de Patrick Hughes, suite de « Hitman et Bodyguard » du même réalisateur, sorti en août 2017. Michael Bryce (Ryan Reynolds), garde du corps mis au placard pour avoir failli dans son job, est interdit d’armes en tout genre. Sonia (Salma Hayek) lui demande son aide pour sauver son mari Darius Kincaid (Samuel L. Jackson) et le pire ennemi de Bryce à l’occasion. Sans l’effet surprise du premier volet, le film nous entraîne à travers l’Europe à la poursuite de terroristes détenteurs d’un terrible virus informatique. Interpol, une mission d’infiltré, une mallette remplie d’argent, des fusillades, des explosions et une séquence psychanalyse au programme.

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

 La famille :

Trois réalisatrices dépeignent la famille dans tous ses états : « My Zoe » (1h42) de et avec Julie Delpy ; « Sœurs » (1h39) de Yamina Benguigui « Sous le ciel d’Alice « (1h30) de Chloé Mazlo.

 Du fantastique au surnaturel :

« The deep house » (1h21) d’Alexandre Bustillo et Julien Maury. Tout l’intérêt du film tient à ce qu’un couple de plongeurs à la recherche de surnaturel, fassent la découverte d’une maison hantée immergée à trente mètres au fond d’un lac français. Le récit est divisé en trois parties dix-sept minutes d’introduction (un peu longues), soixante minutes de plongée (à peu près la durée d’une bouteille d’air comprimé) avec les fantômes, à peine trois minutes d’apnée et 1 minute d’épilogue annonciateur d’une suite, qui sait ? On en retiendra les scènes aquatiques réussies et les décors recherchés.

 « Teddy » (1h28) de Ludovic et Zoran Boukherma. On attendait de pied ferme le deuxième film des frères jumeaux, qui nous avaient livré en 2016 l’incroyable « Willy 1er ». C’est chose faite. « Teddy », en sélection officielle du Festival de Cannes 2020, décroche un prix du jury au Festival International de Gérardmer 2021. Avec peu d’effets spéciaux, les frères Boukherma arrivent à recréer une ambiance inquiétante. Teddy (Anthony Bajon) partage sa vie entre sa copine, Rebecca (Christine Gautier) et son boulot dans un salon de massage. Un soir de pleine lune, il est sauvagement griffé par une créature.

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

« La fièvre » (1h38) de Maya Da-Rin

 Des films Label Cannes 2020 :

« Février » (2h05) de Kamen Kalev. Le réalisateur, qui s’est librement inspiré de l’histoire de son grand-père, a découpé son récit en trois parties : Le passé, le service militaire et février. Son personnage, Petar, traverse les âges de sa vie au fil des saisons, dans des coins reculés de la Bulgarie. Véritable incursion dans un monde sensoriel, où le bruissement du vent dans les arbres, les travaux à la bergerie, le cri des mouettes prennent plus d’importance que les rares paroles.

 Sélectionné à la Semaine de la Critique, « De l’or pour les chiens » (1h39) d’Anna Cazenave Cambet, nous entraîne dans les pas d’Esther (Tallulah Cassavetti), jeune provinciale de 17 ans libre et amoureuse. Elle monte à Paris rejoindre un amour de vacances. Puis rupture du récit, Esther esseulée trouve refuge dans un monastère parisien. La partie certainement la plus innovante, où l’ado insoumise apprend les lourdes règles de la discipline, auxquelles elle se pliera un temps.

Un feel-good movie :

« La fine fleur » (1h34) de Pierre Pinaud. Eve Vernet (Catherine Frot) est à la tête d’une petite entreprise familiale qui périclite. Et si autrefois, elle figurait comme l’une des plus grandes créatrices de roses, elle est en passe de se faire racheter par la concurrence. En plus, on lui impose de former trois chômeurs en insertion. De galères, en coups durs, Eve pourra compter sur la débrouillardise et les talents de ses stagiaires. Un film qui fleure bon la rose, reine des fleurs et nous fait découvrir deux petits nouveaux, Melan Omerta et Marie Petiot (tous les deux excellents).

(Voir également la grande critique de notre ami Patrick Langhenhoven)

Des films historiques :

« Présidents » (1h40) d’Anne Fontaine. Le film pourrait être historique, mais ce n’en est pas un. Du moins pas encore ! Ainsi, la réalisatrice et scénariste nous propose des retrouvailles entre deux ex-présidents. Nicolas (Jean Dujardin) n’en pouvant plus d’inactivités provoque un rendez-vous avec François (Grégory Gadebois). Il lui propose de s’unir afin de battre la candidate du Rassemblement National. La fable n’est ni acerbe ni persifleuse, juste bon enfant.

 « Le procès de l’herboriste » (1h58) d’Agnieszka Holland. Tout juste un an après la sortie de « L’ombre de Staline », Agnieszka Holland (72 printemps) nous conte l’histoire vraie de Jan Mikolasek, guérisseur qui lisait – comme on lit l’avenir dans une boule de cristal – dans l’urine des malades afin d’établir son diagnostic.

Un documentaire :

« Solo » (1h25) d’Artemio Benki

Et aussi :

 « Teresa de Jesus » (1h29) de Lionel Baillemont

« Le sens de la famille » (1h32) de Jean-Patrick Benes

 Documentaire :

 « Comme un poisson dans l’air » (1h13) de Camille

« Midnight traveler » (1h27) d’Hassan Fazili

Véronique Regoudy-Bazaia