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affiche Jury Festival du film policier de Reims

Jury Festival du film policier de Reims

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Genre : Festival Cinéma

L'Actu

 Président : Jacques Weber

Jacques Weber intègre le Conservatoire National d’Art dramatique de Paris et obtient à sa sortie un Prix d’excellence à l’unanimité puis… refuse d’entrer à la Comédie-Française. Il débute ensuite une fructueuse carrière à la fois au théâtre, au cinéma et à la télévision. Au théâtre, il joue sous la direction de Robert Hossein, Jérôme Savary, Jean-Louis Barrault, Guy Rétoré, Jean-Luc Boutté, Jacques Lassalle, Jean-Pierre Vincent, Roger Planchon, Hans-Peter Cloos, Peter Stein, Jean-Louis Martinelli, parmi bien d’autres. Également metteur en scène, Jacques Weber monte entre autres Les Fourberies de Scapin, Le Neveu de Rameau, La Mégère apprivoisée, Monte-Cristo, Le Misanthrope, Tartuffe, Une journée particulière, Cyrano de Bergerac, Phèdre, Le Vieux Juif blonde et Ondine. Au cinéma, il joue notamment sous la direction de Costa-Gavras, Yves Boisset, Juan Luis Buñuel, Philippe Labro, Jean-Charles Tacchella, Claude Lelouch, Marco Bellocchio, Jean-Paul Rappeneau, Édouard Molinaro, Pierre Garnier-Deferre, Francis Girod, Catherine Corsini, Emmanuel Mouret, Emmanuel Bourdieu, Maïwenn, Alain Chabat, Jean Becker, Gérard Mordillat et Danis Tanovic. En 1991, il remporte le César du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau. Pour la télévision, il est au générique de Mauprat, Les Rebelles, Le Comte de Monte-Cristo, Les Poneys sauvages, Bel Ami, Antoine Rives ou encore Joseph l’Insoumis. Jacques Weber réalise également l’adaptation de Don Juan pour le cinéma, mais aussi celle des pièces Le Misanthrope, Ruy Blas, Cyrano de Bergerac et Oncle Vania pour la télévision. Il dirige pendant six ans le Centre dramatique national de Lyon, et pendant quinze ans celui de Nice. Il est l’auteur des livres « Des petits coins de paradis », « Cyrano, ma vie dans la sienne » et « La Brûlure de l’été ». Il vient de terminer le tournage de L’Origine du mal de Sébastien Marnier aux côtés de Dominique Blanc et Laure Calamy.

Lucas Belvaux

Lucas Belvaux fait ses premiers pas en tant qu’acteur devant la caméra d’Yves Boisset. Il tourne ensuite sous la direction de Claude Chabrol, Jacques Rivette ou encore Olivier Assayas, avant de passer à la réalisation en 1991 avec Parfois trop d’amour. Salué par la critique pour son film Pour rire ! (1996), un néo-vaudeville cocasse, réjouissant et sensible, il remporte le Prix Louis-Delluc pour son triptyque réunissant trois films aux tonalités différentes (une comédie avec Un couple épatant, un thriller avec Cavale, et un mélodrame avec Après la vie) dans lesquels se croisent les destins d’une galerie de personnages. Animé par les enjeux sociaux et les intrigues policières, il met en scène successivement La Raison du plus faible (2006), un polar féroce et humaniste présenté en compétition au Festival de Cannes, Rapt (2009), un thriller nerveux librement inspiré de l’affaire du baron Empain, et 38 Témoins (2012), Prix Claude-Chabrol en 2013, un film policier ambitieux, incisif et sombre sur la condition humaine. En 2013, il choisit le registre de la comédie romantique pour interroger le déterminisme social et les barrières culturelles des êtres dans Pas son genre, magnifié par Émilie Dequenne, qu’il retrouve pour Chez nous (2017), dans lequel il dénonce les manœuvres d’un parti populiste d’extrême droite. Son nouveau film, Des hommes, reçoit le label du Festival de Cannes 2020 et sera prochainement dans les salles.

Laurent Chalumeau

Né à Paris en 1959, Laurent Chalumeau a pendant dix ans été journaliste musical et correspondant aux États-Unis, avant d’écrire les sketches d’Antoine de Caunes et José Garcia dans l’émission « Nulle Part Ailleurs » sur Canal Plus. Il est aussi scénariste, parolier et auteur d’une douzaine de livres dont le roman policier « Maurice le siffleur », adapté au cinéma en 2009 par Philippe Lefebvre sous le titre Le Siffleur. En 2017, il obtient le Prix Arsène Lupin de la Littérature Policière pour son livre « V.I.P. ». « Vice », son dernier roman, Vice est sorti le 12 mai chez Grasset .

Négar Djavadi

Diplômée de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle de Bruxelles), Négar Djavadi travaille pendant de nombreuses années derrière la caméra comme assistante et cadreuse, tout en écrivant et réalisant des courts métrages, des documentaires et des pièces de théâtre. Depuis près de dix ans, elle se consacre entièrement à l’écriture de scénarios de fictions. Son premier roman, « Désorientale », sort à la rentrée littéraire 2016 aux Éditions Liana Levi. Il est traduit dans une quinzaine de langues, reçoit une vingtaine de prix en France, mais aussi les prix Lambda et Albertine aux États-Unis. Il est également nommé en 2019 au National Book Award dans la catégorie roman étranger, et se retrouve l’année suivante finaliste du Dublin Literary Award. Son deuxième roman, « Arène », est publié en 2020 aux Éditions Liana Levi.

Jean-Paul Salomé

Dès l’âge de onze ans, Jean-Paul Salomé décide de devenir réalisateur mais ce n’est qu’après avoir passé un baccalauréat scientifique et étudié le cinéma à l’université Sorbonne-Nouvelle qu’il arrête ses études et travaille comme stagiaire avec Claude Lelouch, qui l’engage sur le tournage de son film Les Uns et les autres. Il réalise par la suite deux documentaires : L’Heure d’aimer en 1983 et La petite commission en 1984, tous deux sélectionnés dans de nombreux festivals. Après une première expérience du long métrage pour la télévision, il met en scène Les Braqueuses en 1993, puis Restons groupés, l’histoire d’un groupe de touristes français perdu en plein milieu des États-Unis, cinq ans plus tard. En 2000, il réalise l’ambitieux Belphégor, le fantôme du Louvre. En 2004, il signe Arsène Lupin, version revisitée du mythe du célèbre gentleman cambrioleur, puis Les Femmes de l’ombre en 2007. Le Caméléon, tourné sur le sol américain, sort en 2010, suivi de Je fais le mort en 2013 et La Daronne, avec Isabelle Huppert, l’année dernière. Jean-Paul Salomé préside l’ARP de 2007 à 2009 et UniFrance de 2013 à 2017.

Anne Parrillaud

Anne Parillaud apparaît pour la première fois au cinéma dans L’Hôtel de la plage de Michel Lang. Elle enchaîne théâtre, télévision et cinéma, dont deux films de, et avec, Alain Delon : Pour la peau d’un flic et Le Battant. La consécration vient en 1990 avec Nikita de Luc Besson, dans un rôle culte de femme fatale qui lui vaut le César de la meilleure actrice et une reconnaissance internationale. Elle s’installe ensuite aux États-Unis où elle tourne plusieurs films, dont Coeur de métisse de Vincent Ward (1991) et Innocent Blood de John Landis (1992). De retour en France, elle partage l’affiche avec Béatrice Dalle dans Á La folie de Diane Kurys (1994) et avec Daniel Auteuil dans Passage à l’acte de Francis Girod (1996), puis incarne Anne d’Autriche aux côtés de Leonardo DiCaprio, John Malkovich et Gérard Depardieu dans L’Homme au masque de fer de Randall Wallace (1997). Elle tourne aussi bien avec des réalisateurs confirmés, tels que Claude Lelouch, Catherine Breillat ou Alexandre Arcady, que dans des premiers films comme Gangsters d’Olivier Marchal (2001) ou Dans ton sommeil de Caroline et Eric Du Potet (2010), alternant comédies populaires comme Tout pour plaire de Cécile Telerman (2004) et films d’auteur comme Terre promise d’Amos Gitaï (2004). Ces dernières années, elle privilégie l’écriture et explore d’autres voies artistiques. Ainsi, en 2018, elle se lance dans une nouvelle aventure avec la pièce « Le Lauréat », mise en scène par Stéphane Cottin, où elle se glisse dans la peau de la célèbre Mrs Robinson. Elle vient de publier son premier roman « Les Abusés » aux éditions Robert Laffont.

Dali Benssalah

Après l’obtention de son baccalauréat, Dali Benssalah suit des études à l’université de Rennes et s’entraîne en parallèle pour des championnats de boxe thaïlandaise. Il intègre ensuite les cours Florent avec l’envie de faire du cinéma. Il poursuit sa formation au Théâtre National de la Colline et au Théâtre de Strasbourg avant de monter sur les planches dans Pur présent, mis en scène par Olivier Py au Festival d’Avignon. Il est révélé au grand public en 2017 grâce à sa prestation hypnotique dans le clip « Territory » du duo français The Blaze. L’année suivante, il joue dans la série Nox de Mabrouk El Mechri et dans le long métrage L’Homme fidèle de Louis Garrel. Après avoir tenu l’un des rôles principaux de la série Les Sauvages de Rebecca Zlotowski (2019), il tourne l’année dernière dans quatre films : Mes frères et moi de Yohan Manca, Tropique de la violence de Manuel Schapira, Une fleur à la bouche d’Eric Baudelaire et Paix à leurs armes de Frédéric Jardi. Dali Benssalah vient de terminer le tournage de La Ligne d’Ursula Meier et sera bientôt à l’affiche du prochain James Bond, Mourir peut attendre réalisé par Cary Joji Fukunaga, aux côtés de Daniel Craig, Léa Seydoux et Ralph

Pascale Arbillot

Après un passage par Science Po, Pascale Arbillot fait ses débuts sur les planches, avant d’obtenir son premier rôle au cinéma dans L’Affaire de Sergio Gobbi (1994). Révélée par le rôle d’Odile Bonheur dans la comédie Grégoire Moulin contre l’humanité d’Artus de Penguern (2001) elle enchaîne, au théâtre, les rôles classiques (Ibsen et Marivaux), avant de s’imposer en 2006 dans l’adaptation d’un faux vaudeville signé Woody Allen, Adultères, au Théâtre de l’Atelier. C’est là qu’Agnès Jaoui la repère et lui propose de jouer sa sœur dans son film Parlez-moi de la pluie (2008). La série Merci, les enfants vont bien !, diffusée sur M6, dans laquelle elle tient le rôle principal, va l’occuper pendant trois saisons, avant qu’elle ne soit dirigée par Gad Elmaleh dans Coco (2008), puis Guillaume Canet dans Les petits mouchoirs (2010). Depuis, la comédienne semble se démultiplier, à la télévision comme sur grand écran, mais aussi sur scène. Pascale Arbillot sera prochainement à l’affiche de nombreux films : Présidents d’Anne Fontaine, une comédie sur le pouvoir avec Jean Dujardin et Grégory Gadebois, Haute couture de Sylvie Ohayon, où elle donne la réplique à Nathalie Baye, On sourit pour la photo de François Uzan, Irréductible de Jérôme Commandeur, Murder Party de Nicolas Pleskof, Déjà loin d’Yvan Georges-dit-Soudril, ou encore L’Enfant caché de Nicolas Steil, où elle partage l’affiche avec Simon Abkarian et Michel Vuillermoz.