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affiche Interview Avatar

Interview Avatar

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Genre : Interview

L'Actu

Bonjour tout le monde. Je suis Jon Landau, le partenaire producteur de Jim sur Avatar. Ravi de vous avoir ici avec nous. Mais je suis encore plus ravi que notre casting revienne. Nous avons Sam. Nous avons Sigourney. Nous avons Zoé. Nous avons Michelle, Stephen. Et bien sûr, Jim Cameron.

Qu’est-ce qui vous a convaincu de ressortir Avatar douze ans après ?

 James Cameron : « Fondamentalement, si vous avez moins de 22 ou 23 ans, il est très peu probable que vous ayez vu le film dans un cinéma, vous n’avez pas vu ce film sur un écran géant, en 3D. Nous l’avons remasterisé en 4K, dans une plage dynamique élevée avec quelques sections de 48 images par seconde. Il est plus beau qu’il ne l’a jamais été. Une nouvelle génération de cinéphiles, même s’ils aiment le film en streaming, Blu-ray, peu importe. Ils ne l’ont toujours pas vraiment vu comme nous voulions qu’il soit vu. Lorsque récemment nous avons terminé tout le processus de remasterisation, nous l’avons visionné et cela nous a époustouflés. Ça peut paraître prétentieux, mais nous étions vraiment impressionnés par l’expérience physique du film. »


Vous rappelez-vous de votre réaction en découvrant le film sur grand écran il y a douze ans ?

Zoe Saldaña : « J’étais sous le choc et attentive, comme en dehors de moi-même. C’était une expérience immersive comme je n’en avais jamais vécue avant. »


Sigourney Weaver : « J’ai ressenti ce que ressent Jake Sully lorsqu’il découvre ce monde à travers le corps de son double omaticaya et sa sensation incroyable de tomber dans le vide quand il vole à la découverte des montagnes flottantes. Mais ce qui m’a le plus bluffé, c’est cette utilisation de la 3D. Elle me donnait l’impression d’y être vraiment, de faire sauter les barrières entre moi et ce monde. »


Stephen Lang : « Je me souviens très bien que j’ai aussitôt reconnu le scénario que j’avais lu et ça m’a un peu scié, parce qu’il était si détaillé, riche, dense dans les descriptions, je ne pensais pas voir le film que j’avais en tête. »


Michelle Rodriguez : « Ça m’a fait penser au mic drop (lâcher de micro), vous savez comme a fait Obama. Je me suis dit : il a réussi ! Pour moi, James avait réussi à montrer ce qu’on ne peut pas facilement montrer : l’amour, la connexion à la nature, la beauté. »


Sam Worthington : « Jim m’avait fait la promesse que même si j’allais être bleu et très grand, ça resterait moi. Il m’a dit que la technologie employée pour le film était le niveau supérieur du maquillage. Je continuais néanmoins à être anxieux. Et quand j’ai découvert le film, j’ai vu qu’il avait raison : tous les détails de jeu étaient là. Vous savez, la scène dans l’hélicoptère quand Michelle me dit : “ Tu verrais ta tête ! ” J’étais exactement comme ça. »


Stephen, curieusement le public a aimé votre rôle du colonel Quaritch. Est-ce que ça vous surprend ?

Stephen Lang : « Dans une certaine mesure oui, mais quand on joue Quaritch, on sait qu’il a une fonction dans l’histoire, celle du méchant. Je me suis concentré sur les qualités qui l’ont amené là où il est : c’est un bon leader, il inspire la loyauté par son exemple, son courage est indéniable. Désolé de ce que je vais dire, mais nous autres Américains sommes un peuple très agressif. Il est fréquent que des fans viennent me dire en aparté : “ Vous savez, je fais partie de son équipe. ” Instantanément je pense : “ Vraiment ? Je n’ai pas envie de vous connaître. ” Les gens aiment les leaders quelle que soit leur moralité : ça a été clairement démontré aux USA avec certains personnages politiques. »


Pourquoi pensez-vous que le public est tellement attaché à Avatar ?

Sam Worthington : « C’est l’histoire d’un jeune homme qui arrive dans une autre planète, il y cherche une attache et il la trouve dans une nouvelle culture dont il ne sait rien. Je pense que cette appartenance c’est quelque chose que nous désirons tous : une bande d’amis, une famille, des gens en qui on peut avoir confiance et apprendre d’eux. »


Quel a été l’impact du film sur les blockbusters modernes ?

James Cameron : « Avatar n’est pas le premier film à utiliser les effets spéciaux digitaux avancés. Aujourd’hui, la 3D est un choix supplémentaire, quand on sélectionne ce qu’on veut voir au cinéma. Vous savez, quand la couleur est apparue, on allaient voir des films juste pour la couleur. Personne ne va voir un film juste parce qu’il est en 3D. Ce sont toutes sortes d’éléments qui conduisent au choix. Donc je pense que le film a aidé à intégrer la 3D. Quant à l’impact culturel, On le découvrira quand les gens iront voir Avatar 2. »


Qu’est-ce qui vous rend le plus fier aujourd’hui que le film est entré dans l’histoire ?

Stephen Lang : « De faire partie d’une équipe de gens aussi créatifs, talentueux. Et au fil des ans, nous sommes parvenus à conserver une connexion entre nous. »

Michelle Rodriguez : « Personne n’a mis autant d’efforts, de temps, d’amour, d’esprit pour un projet qui a tant bouleversé de gens à travers le monde que Jim (James Cameron) et je suis fière de faire partie de ce projet. »


Sam Worthington : « Jim est le meilleur et je suis fier qu’il soit mon ami. »


Seagourney Weaver : « Je suis fière d’avoir incarné une femme scientifique à laquelle Jim a offert un monde doté d’une flore et d’une faune inconnues, ainsi que les Navis et leur propre langage. J’incarne la science dans un film qui élève celles et ceux qui le regardent. J’espère  avoir inspiré des filles à devenir des scientifiques… mais en fumant moins que le Dr Grace Augustine ! »


Zoe Saldaña :« J’ai eu la chance de travailler avec des gens avec lesquels j’ai tant en commun ! Ça m’a fait grandir p as seulement en tant qu’artiste mais en tant que personne. »


James Cameron : « Quand je regarde en arrière, ce dont je suis le plus fier, c’est toute l’équipe, la beauté créée par les artistes, les designers, tous ceux qui ont fait ce monde de la plus grande créature au moindre brin d’herbe. Il y a la beauté humaine créée par tous ces gens qui sont là et qui ont parfois dû s’extasier devant un bout de tuyau pendant du décor ! C’est pour ça que j’écris d’autres épisodes, j’ai envie de rester dans cette famille. »