Genre : Ciné région
La remise des César s’est déroulée vendredi 2 mars 2018,
salle Pleyel à Paris.
Retour en chiffres sur la cérémonie.
0 : c’est le nombre d’intermittents du spectacle qui ne sont justement pas intervenus cette année. Soit leur condition s’est améliorée, soit le service de filtrage renforcé à cause des attentats a été drastique.
1 : c’est la première fois que Manu Payet endossait le costume de maître de cérémonie, succédant à Jérôme Commandeur.
2 : c’est le nombre de robes blanches portées hier soir, l’une par Jeanne Balibar (César de la meilleure actrice pour « Barbara »), l’autre par Isabelle Huppert remettante de César (elle-même César de la meilleure actrice 2017).
2’30 : c’est le temps imparti pour les discours de remerciements, après quoi une petite musique retentissait. Jeanne Balibar a largement dépassé ce temps, mais elle a pu finir heureusement.
3 : c’est le nombre de César décerné au « Petit paysan » d’Hubert Charuel, qui repart avec le César de la première œuvre, le César du meilleur acteur (Swann Arlaud) et celui de la meilleure actrice dans un second rôle (Sara Giraudeau).
6 : c’est le maximum de récompenses reçues ce soir pour un film. « 120 battements par minute », est déjà auréolé d’un Grand Prix au festival de Cannes 2017, d’un Prix Louis Delluc…
6 : c’est le nombre d’hommages rendus aux disparus de 2017 : Jeanne Moreau, Danielle Darrieux, Mireille Darc, Claude Rich, Jean Rochefort et Johnny Hallyday. Manu Payet a également rendu hommage à France Gall (n’ayant pourtant jamais tourné dans un long métrage), deux de ses chansons ont été diffusées.
7 : c’est le nombre d’acteurs en lice pour le César du meilleur acteur, qu’Isabelle Huppert n’a pas hésité à comparer aux sept nains de Blanche Neige. Ouvrant l’enveloppe, elle a appelé Atchoum sur scène, en fait il s’agissait de Swann Arlaud.
9 : c’est le nombre de cérémonies présentées par Antoine de Caunes, ce qui fait de lui le recordman des présentations de cette soirée.
10 : c’est le nombre de nominations obtenus pour le film « Le sens de la fête » du duo Nakache et Toledano ; gros succès public et critique et qui malheureusement repart bredouille.
13 : c’est le nombre de nominations cette année pour deux films : « 120 battements par minute » et « Au revoir là-haut ». Ils obtiennent respectivement 6 et 5 César.
22 : c’est le nombre de compressions de l’artiste César (disparu il y a 20 ans) qui ont été remises en 2018.
30% : c’est la différence de salaire entre le César du meilleur espoir masculin et le meilleur espoir féminin, a malicieusement souligné le maître de cérémonie, Manu Payet.
36 : c’est le nombre de révélations de l’année 2017 proposées pour la catégorie meilleur espoir masculin et meilleur espoir féminin. Il ne restera que 10 nommés.
43 : c’est le nombre de Cérémonies des César du Cinéma Français à ce jour, la première ayant eu lieu le 3 avril 1976.
117 : c’est le nombre de films, toute catégorie confondue, qui ont reçu au moins une nomination.
120 : c’est le nombre de battements par minute d’un cœur et c’est aussi le grand gagnant de la soirée.
642 : c’est le nombre de films éligibles (soit 234 pour le meilleur film, 372 pour le meilleur film étranger et 36 Courts Métrages).
2013 : c’est l’année où le roman « Au revoir là-haut » a reçu le Prix Goncourt. Ecrit par Pierre Lemaître, celui-ci a reçu le César de la meilleure adaptation en collaboration avec Albert Dupontel, César du meilleur réalisateur.
4248 : c’est le nombre de votants de l’Académie des Arts et Techniques.
8298 : c’est le nombre de membres que compte l’Académie des Oscars, la cérémonie ayant lieu dimanche 4 mars.
2 millions : c’est le nombre de spectateurs qui ont regardé la cérémonie, retransmise en clair sur Canal+.
4,6 millions : c’est le nombre d’entrées en salle de « Raid dingue » qui fait de lui le premier film à recevoir le César du Public.
Véronique Regoudy Bazaia