Avatar : De feu et de cendres
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Genre : Ciné région
L'Actu
Avatar : De feu et de cendres
Genre : SF
Pays : USA
Durée : 3h 17
Réalisateur : James Cameron
Genre : SF
Pays : USA
Durée : 3h 17
Réalisateur : James Cameron
Acteurs : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver
Les humains n’abandonnent pas leurs idées de conquérir la planète, n’hésitant pas à la mettre à feu et à sang. Jake Sully, Neytiri et leurs enfants vivent tranquillement au sein du peuple de l’eau, ne se doutant pas que dans l’ombre, la menace se fait de plus en plus grande. Ils ont adopté le jeune Spider qui ne peut vivre sans son masque. Les peuples Na'vis se remettent de la dernière bataille contre les humains. Les Metkayinas portent encore le deuil de Neteyam, un fils aîné. Le colonel Miles Quaritch est toujours vivant, prisonnier dans le corps de son avatar. Il est bien décidé à retrouver son ennemi de toujours, Sully. Au pied du volcan, là où gronde le feu, les Mangkwans survivent à la destruction de leur forêt dans un paysage de cendres.
Les enjeux deviennent de plus en plus tendus quand Spider devient capable de vivre sans masque. Si tous les humains en étaient capables, la planète ne deviendrait plus qu’un désert aux ressources pillées. Le colonel Miles Quaritch trouve dans Varang, la cheffe des Mangkwans, une alliée de choix. Ils ont en commun la haine des autres. Elle maudit Eywa qui n’a pas protégé les Mangkwans. La dernière bataille s’annonce comme un dernier chant où la haine et l’amour s’affrontent pour sauver un monde menacé par l’esprit de conquête des humains. C’est bien plus qu’un jeu des alliances du bien et du mal qui s’annonce, c’est une tempête qui changera à tout jamais la planète.
Nous nous souvenons du choc technologique du premier volet d’Avatar, le deuxième La voie de l’eau reprenait presque la même trame, comme pour le troisième De feu et de cendres. Nous avions évoqué précédemment le rapport aux quatre éléments et leur symbolique que confirme ce troisième volet, air, terre, eau, feu. Les Sully sont de nouveau poursuivis par les humains et les peuples de Na'vis devront de nouveau se rassembler pour sauver la planète. Le récit s’achève dans une bataille dantesque que le second volet nous avait promis.
C’est presque une heure où le spectateur en prend plein la vue, montrant le progrès et la prouesse technologique entre le premier et le dernier. Nous le savons depuis le début, James Cameron nous propose une saga écologique et endogène, une société au métissage réussi. En regardant de plus près De feu et de cendres, nous suivons le parcours initiatique de plusieurs personnages, un des autres atouts de la saga. Les choix de chacun vont influer sur l’avenir de la planète et d'une société métissée qui se construit. C’est sur fond d’une utopie non-violente, choisissant la paix avant la guerre.
C’est d’abord le droit à se défendre face aux fous menaçant la planète. En cela, Avatar a toujours été un écho à notre société, surtout actuellement avec l’écologie qui recule devant les intérêts financiers des pilleurs. C’est un chemin initiatique pour la fille de Sully et Spider qui devra trouver la voie entre amour et violence.
La religion et la science sont-elles forcément en opposition ? C’est de nouveau l’idée d’une planète vivante où le peuple Na'vis est une des composantes. La question de l’identité, qui suis-je, où-vais-je, prend tout son sens. Face à cela, les humains incarnent le côté noir, la guerre, la violence, la colonisation qui oublie les peuples autochtones.
Le parallèle devient évident, dans le premier volet, on pense aux Amérindiens, dans le second aux peuples d’Océanie et dans le troisième, aux Indiens d’Amazonie. Ces derniers, avec la figure de Varang entrainant son peuple dans un rejet de la divinité séculaire, pour le chant de la haine et de la vengeance. Dommage que cette nouvelle venue dans la saga soit un peu délaissée. On aurait aimé en savoir plus sur ce peuple de cendres quand un volcan transforme les forêts verdoyantes en un monde de cendres.
De là à voir l’effet de la déforestation aujourd’hui sur l’Amazonie, n’est pas incompatible. Depuis le premier volet, nous avions remarqué le rapprochement avec le western, dont de nombreux codes se retrouvent dans les trois films. On pourrait même parler, à travers le sacrifice que devra faire (ou pas) Sully, d’un aspect biblique. Ce dernier peut se rapprocher de ce pauvre Abraham et du sacrifice d’Isaac. Est-ce que, comme Dieu, Eywa ne met pas Sully à l’épreuve ? C’est donc dans toutes ces questions que soulève Avatar que ce troisième volet tient ses promesses.
Il nous offre non seulement une saga mythique, proche des mythes des civilisations terrestres que nous avions développés dans notre critique sur le premier volet. Il nous offre aussi une saga épique avec cette dernière bataille dantesque, et les nombreux questionnements sur la violence, le choix de l’humanité, tout cela en résonance avec notre époque. Il nous questionne sur l’humain et la société, sur fond de fable écologique. C’est tout le cinéma de James Cameron qui prend ici toute son ampleur et son savoir-faire.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : Avatar: Fire and Ash
• Titre français : Avatar : De feu et de cendres
• Titre québécois : Avatar : Feu et Cendre
• Réalisation : James Cameron
• Scénario : James Cameron, Josh Friedman, Rick Jaffa, Shane Salerno et Amanda Silver
• Direction artistique : Robert Bavin, Alister Baxter, Steve Christensen, Sarah Delucchi, Luke Freeborn, Robert Andrew Johnson, Aashrita Kamath, Steven Light-Orr, Andy McLaren, Ben Milsom, Rudie Schaefer, Sam Storey et Ken Turner
• Décors : Dylan Cole, Vanessa Cole et Ben Procter
• Costumes : Deborah Lynn Scott
• Photographie : Russell Carpenter
• Montage : David Brenner, James Cameron, Nicolas De Toth, John Refoua et Stephen E. Rivkin
• Musique : Simon Franglen
• Son : Tony Johnson, Julian Howarth, Anthony Enns, Jamie Gambell, Ben Greaves
• Production : James Cameron et Jon Landau
◦ Production déléguée : Peter M. Tobyansen
• Sociétés de production : 20th Century Studios et Lightstorm Entertainment, en association avec TSG Entertainment
• Sociétés de distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures (États-Unis) ; The Walt Disney Company France (France)
• Budget : 250 millions $
• Pays de production : États-Unis
• Langue originale : anglais
• Format : couleur — Cinéma numérique (X-OCN RAW) — 2,39:1 — son DTS (DTS: X) / IMAX / 12-Track Digital Sound / Auro 11.1 / Dolby Atmos
• Genre : science-fiction, action, aventure, fantastique
• Durée : 195 minutes
• Dates de sortie : 17 décembre 2025
◦
Distribution
• Sam Worthington (VF : Adrien Antoine) : Jake Sully
• Zoe Saldaña (VF : Ingrid Donnadieu) : Neytiri
• Sigourney Weaver (VF : Ninon Moreau) : Kiri / (VF : Véronique Augereau) : Dr Grace Augustine
• Britain Dalton (VF : Matt Mouredon) : Lo'ak
• Jack Champion (VF : Oscar Douieb) : Miles « Spider » Socorro
• Stephen Lang (VF : Xavier Fagnon) : le colonel Miles Quaritch
• Cliff Curtis (VF : Mathieu Buscatto) : Tonowari
• Kate Winslet (VF : Anneliese Fromont) : Ronal
• Jamie Flatters (en) (VF : Julien Alluguette) : Neteyam
• Bailey Bass (VF : Jaynélia Coadou) : Tsireya
• Trinity Bliss (en) (VF : Carmen Levrau) : Tuktirey « Tuk »
• Oona Chaplin (VF : Olivia Luccioni) : Varang
• David Thewlis (VF : Guillaume Lebon) : Peylak
• Giovanni Ribisi (VF : Damien Witecka) : Parker Selfridge
• Edie Falco (VF : Marianne Leroux) : la générale Frances Ardmore
• Joel David Moore (VF : Patrick Mancini) : Dr Norman « Norm » Spellman
• CCH Pounder (VF : Michèle Bardollet) : Mo'at
• Dileep Rao (VF : Luc Boulad) : Dr Max Patel
• Brendan Cowell (en) (VF : Laurent Maurel) : Mick Scoresby
• Jemaine Clement (VF : Thiéry Dubé) : Dr Ian Garvin
• Filip Geljo (en) (VF : Pierre Boulanger) : Ao'nung
• Duane Evans, Jr. (VF : Alexandre Nguyen) : Rotxo
• Matt Gerald (VF : Boris Rehlinger) : le caporal Lyle Wainfleet
• Laz Alonso (VF : Bruno Choël) : Tsu'tey
• Wes Studi : E'ytukan
• Keston John : Va'ru
• Alicia Vela-Bailey (VF : Corinne Wellong) : Ikeyni
Les humains n’abandonnent pas leurs idées de conquérir la planète, n’hésitant pas à la mettre à feu et à sang. Jake Sully, Neytiri et leurs enfants vivent tranquillement au sein du peuple de l’eau, ne se doutant pas que dans l’ombre, la menace se fait de plus en plus grande. Ils ont adopté le jeune Spider qui ne peut vivre sans son masque. Les peuples Na'vis se remettent de la dernière bataille contre les humains. Les Metkayinas portent encore le deuil de Neteyam, un fils aîné. Le colonel Miles Quaritch est toujours vivant, prisonnier dans le corps de son avatar. Il est bien décidé à retrouver son ennemi de toujours, Sully. Au pied du volcan, là où gronde le feu, les Mangkwans survivent à la destruction de leur forêt dans un paysage de cendres.
Les enjeux deviennent de plus en plus tendus quand Spider devient capable de vivre sans masque. Si tous les humains en étaient capables, la planète ne deviendrait plus qu’un désert aux ressources pillées. Le colonel Miles Quaritch trouve dans Varang, la cheffe des Mangkwans, une alliée de choix. Ils ont en commun la haine des autres. Elle maudit Eywa qui n’a pas protégé les Mangkwans. La dernière bataille s’annonce comme un dernier chant où la haine et l’amour s’affrontent pour sauver un monde menacé par l’esprit de conquête des humains. C’est bien plus qu’un jeu des alliances du bien et du mal qui s’annonce, c’est une tempête qui changera à tout jamais la planète.
Nous nous souvenons du choc technologique du premier volet d’Avatar, le deuxième La voie de l’eau reprenait presque la même trame, comme pour le troisième De feu et de cendres. Nous avions évoqué précédemment le rapport aux quatre éléments et leur symbolique que confirme ce troisième volet, air, terre, eau, feu. Les Sully sont de nouveau poursuivis par les humains et les peuples de Na'vis devront de nouveau se rassembler pour sauver la planète. Le récit s’achève dans une bataille dantesque que le second volet nous avait promis.
C’est presque une heure où le spectateur en prend plein la vue, montrant le progrès et la prouesse technologique entre le premier et le dernier. Nous le savons depuis le début, James Cameron nous propose une saga écologique et endogène, une société au métissage réussi. En regardant de plus près De feu et de cendres, nous suivons le parcours initiatique de plusieurs personnages, un des autres atouts de la saga. Les choix de chacun vont influer sur l’avenir de la planète et d'une société métissée qui se construit. C’est sur fond d’une utopie non-violente, choisissant la paix avant la guerre.
C’est d’abord le droit à se défendre face aux fous menaçant la planète. En cela, Avatar a toujours été un écho à notre société, surtout actuellement avec l’écologie qui recule devant les intérêts financiers des pilleurs. C’est un chemin initiatique pour la fille de Sully et Spider qui devra trouver la voie entre amour et violence.
La religion et la science sont-elles forcément en opposition ? C’est de nouveau l’idée d’une planète vivante où le peuple Na'vis est une des composantes. La question de l’identité, qui suis-je, où-vais-je, prend tout son sens. Face à cela, les humains incarnent le côté noir, la guerre, la violence, la colonisation qui oublie les peuples autochtones.
Le parallèle devient évident, dans le premier volet, on pense aux Amérindiens, dans le second aux peuples d’Océanie et dans le troisième, aux Indiens d’Amazonie. Ces derniers, avec la figure de Varang entrainant son peuple dans un rejet de la divinité séculaire, pour le chant de la haine et de la vengeance. Dommage que cette nouvelle venue dans la saga soit un peu délaissée. On aurait aimé en savoir plus sur ce peuple de cendres quand un volcan transforme les forêts verdoyantes en un monde de cendres.
De là à voir l’effet de la déforestation aujourd’hui sur l’Amazonie, n’est pas incompatible. Depuis le premier volet, nous avions remarqué le rapprochement avec le western, dont de nombreux codes se retrouvent dans les trois films. On pourrait même parler, à travers le sacrifice que devra faire (ou pas) Sully, d’un aspect biblique. Ce dernier peut se rapprocher de ce pauvre Abraham et du sacrifice d’Isaac. Est-ce que, comme Dieu, Eywa ne met pas Sully à l’épreuve ? C’est donc dans toutes ces questions que soulève Avatar que ce troisième volet tient ses promesses.
Il nous offre non seulement une saga mythique, proche des mythes des civilisations terrestres que nous avions développés dans notre critique sur le premier volet. Il nous offre aussi une saga épique avec cette dernière bataille dantesque, et les nombreux questionnements sur la violence, le choix de l’humanité, tout cela en résonance avec notre époque. Il nous questionne sur l’humain et la société, sur fond de fable écologique. C’est tout le cinéma de James Cameron qui prend ici toute son ampleur et son savoir-faire.
Patrick Van Langhenhoven
Fiche technique
Titre original : Avatar: Fire and Ash
• Titre français : Avatar : De feu et de cendres
• Titre québécois : Avatar : Feu et Cendre
• Réalisation : James Cameron
• Scénario : James Cameron, Josh Friedman, Rick Jaffa, Shane Salerno et Amanda Silver
• Direction artistique : Robert Bavin, Alister Baxter, Steve Christensen, Sarah Delucchi, Luke Freeborn, Robert Andrew Johnson, Aashrita Kamath, Steven Light-Orr, Andy McLaren, Ben Milsom, Rudie Schaefer, Sam Storey et Ken Turner
• Décors : Dylan Cole, Vanessa Cole et Ben Procter
• Costumes : Deborah Lynn Scott
• Photographie : Russell Carpenter
• Montage : David Brenner, James Cameron, Nicolas De Toth, John Refoua et Stephen E. Rivkin
• Musique : Simon Franglen
• Son : Tony Johnson, Julian Howarth, Anthony Enns, Jamie Gambell, Ben Greaves
• Production : James Cameron et Jon Landau
◦ Production déléguée : Peter M. Tobyansen
• Sociétés de production : 20th Century Studios et Lightstorm Entertainment, en association avec TSG Entertainment
• Sociétés de distribution : Walt Disney Studios Motion Pictures (États-Unis) ; The Walt Disney Company France (France)
• Budget : 250 millions $
• Pays de production : États-Unis
• Langue originale : anglais
• Format : couleur — Cinéma numérique (X-OCN RAW) — 2,39:1 — son DTS (DTS: X) / IMAX / 12-Track Digital Sound / Auro 11.1 / Dolby Atmos
• Genre : science-fiction, action, aventure, fantastique
• Durée : 195 minutes
• Dates de sortie : 17 décembre 2025
◦
Distribution
• Sam Worthington (VF : Adrien Antoine) : Jake Sully
• Zoe Saldaña (VF : Ingrid Donnadieu) : Neytiri
• Sigourney Weaver (VF : Ninon Moreau) : Kiri / (VF : Véronique Augereau) : Dr Grace Augustine
• Britain Dalton (VF : Matt Mouredon) : Lo'ak
• Jack Champion (VF : Oscar Douieb) : Miles « Spider » Socorro
• Stephen Lang (VF : Xavier Fagnon) : le colonel Miles Quaritch
• Cliff Curtis (VF : Mathieu Buscatto) : Tonowari
• Kate Winslet (VF : Anneliese Fromont) : Ronal
• Jamie Flatters (en) (VF : Julien Alluguette) : Neteyam
• Bailey Bass (VF : Jaynélia Coadou) : Tsireya
• Trinity Bliss (en) (VF : Carmen Levrau) : Tuktirey « Tuk »
• Oona Chaplin (VF : Olivia Luccioni) : Varang
• David Thewlis (VF : Guillaume Lebon) : Peylak
• Giovanni Ribisi (VF : Damien Witecka) : Parker Selfridge
• Edie Falco (VF : Marianne Leroux) : la générale Frances Ardmore
• Joel David Moore (VF : Patrick Mancini) : Dr Norman « Norm » Spellman
• CCH Pounder (VF : Michèle Bardollet) : Mo'at
• Dileep Rao (VF : Luc Boulad) : Dr Max Patel
• Brendan Cowell (en) (VF : Laurent Maurel) : Mick Scoresby
• Jemaine Clement (VF : Thiéry Dubé) : Dr Ian Garvin
• Filip Geljo (en) (VF : Pierre Boulanger) : Ao'nung
• Duane Evans, Jr. (VF : Alexandre Nguyen) : Rotxo
• Matt Gerald (VF : Boris Rehlinger) : le caporal Lyle Wainfleet
• Laz Alonso (VF : Bruno Choël) : Tsu'tey
• Wes Studi : E'ytukan
• Keston John : Va'ru
• Alicia Vela-Bailey (VF : Corinne Wellong) : Ikeyni
