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affiche The Wave

The Wave

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Un film de Roar Uthaug ,
Avec Kristoffer Joner, Thomas Bo Larsen ,

Genre : Film catastrophe
Durée : 1h50
Norvège

En Bref

Mon Dieu que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer…C’est ce qu’ignore encore Kristian, responsable de l’institution chargée de surveiller une faille fragile. C’est au cœur de la beauté originelle des fjords de Norvège, dans ce paradis au cœur des glaces où la montagne dresse sa masse imposante, parti pour d’autres horizons, un pressentiment le ramène en arrière.

Une image volée à un jeu vidéo, dernière pièce d’un puzzle terrifiant qui risque de transformer le paradis en enfer. Tous les éléments semblent concorder sur un glissement de terrain, pas demain, mais aujourd’hui, peut-être maintenant. Perdu dans le petit chalet perché à flanc de fjord, vieille bicoque des amours anciennes que la petite voulait revoir une dernière fois. C’est d’ici qu’il assiste au réveil de Gaia, des titans sous la montagne se retournant dans leur lit. Il ne reste plus guère de temps, la terre tremble, premier avertissement avant le tsunami qui déferlera. Il pousse les gens à évacuer sans se poser de questions, oubliant leurs souvenirs, partir sans rien prendre pour sauver sa vie. Mais est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard ? 


The Wave s’inspire d’un évènement arrivé au Norddalsfjord, en pleine nuit du 7 avril 1934, sur les rives du fjord, l'une des pires catastrophes naturelles du XXe siècle en Norvège. La mise en scène suit les codes du genre. C’est le calme avant la tempête, le petit couple sous tension, les habitants vivant leur quotidien ignorant que la terre gronde. Pendant ce temps, le spectateur suit le héros qui tente d’avertir de l’imminence du danger en général, les institutions font la sourde oreille. La figure du scientifique sert de caution pour étayer les explications souvent complexes. De ce côté, nous aimons les deux ou trois petites trouvailles pour démontrer la situation explosive, comme un jeu vidéo de casse-tête, une pile de classeurs. De la même façon, il joue la carte de la sobriété sans en rajouter, avec suffisamment de tension et de rebondissements pour tenir le spectateur en haleine.

De la même manière, il n’oublie aucune des figures incontournables sans en faire des super héros. Chacun se confronte à sa manière à la situation, du lâche à la mère prenant une décision qu’elle regrettera toute sa vie. Parfois le film nous fait penser, pour la séquence à l’intérieur de l’hôtel, à Tremblement de terre un classique de l’âge d’or du genre de Mark Robson avec Charlton Heston en 1974 ou à L’aventure du Poséidon en 1972. Les effets spéciaux sont assez impressionnants pour rendre crédible cette histoire vraie. Roar Uthaug les utilise comme un fond à son histoire, s’appuyant plus sur les hommes et leur comportement, humaniste ou lâche.

Il tient sur les personnages qui ne sont pas des caricatures hollywoodiennes stéréotypées. Ils nous ressemblent et c’est ce qui fait sa force, comment des gens ordinaires, vous moi, réagissent face à l’impensable. Les paysages que traverse Kristian pour sauver les siens est impressionnants, terre d’apocalypse et de néant parfaitement restituée. The Wave est donc un film parfait pour l’été, agréable sans révolutionner le genre, il réussit à nous captiver d’un bout à l’autre. Hollywood devrait rapidement faire appel à son talent, car avec moins de moyens, il réalise un film plus efficace.  

 Patrick Van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :


Titre original : Bølgen

    •       Titre international : The Wave

    •       Réalisation : Roar Uthaug

    •       Scénario : John Kåre Raake et Harald Rosenløw-Eeg

    •       Direction artistique : Lina Nordqvist

    •       Décors : Astrid Strøm Astrup et Adrian Curelea

    •       Costumes : Karen Fabritius Gram

    •       Photographie : John Christian Rosenlund

    •       Son : Christian Schaanning

    •       Montage : Christian Siebenherz

    •       Musique : Magnus Beite

    •       Production : Are Heidenstrom et Martin Sundland

    •       Société de production : Fantefilm ; Film Väst (coproduction)

    •       Société de distribution : Nordisk Filmdistribusjon (Norvège) ; Panorama Films (France)

    •       Budget : 51 millions krone3

    •       Pays d'origine :  Norvège

    •       Langue originale : norvégien

    •       Format : couleur

    •       Genre : catastrophe

    •       Durée : 104 minutes

    •       Dates de sortie :27 juillet 2016

Distribution

    •       Kristoffer Joner (VF : Bruno Choël) : Kristian Eikjord, le géologue

    •       Thomas Bo Larsen : Phillip

    •       Fridtjov Såheim : Arvid Øvrebø

    •       Ane Dahl Torp (VF : Marine Tuja) : Idun Karlsen, la femme de Kristian

    •       Jonas Hoff Oftebro (VF : Benjamin Bollen) : Sondre, le fils

    •       Edith Haagenrud-Sande : Julia, la fille

    •       Arthur Berning : Jacob Vikra

    •       Laila Goody : Margot Valldal

    •       Lado Hadzic : le chauffeur de bus

    •       Eili Harboe : Vibeke

    •       Herman Bernhoft : Georg

    •       Mette Agnete Horn : Maria

    •       Silje Breivik : Anna

    •       Tom Larsen : l'homme au téléphone mobile

    •       Håkon Moe : Thomas

    •       Tyra Holmen : Teresa