Meg (Lindsay Duncan) et Nick (Jim Broadbent) ont la soixantaine. Mariés depuis 30 ans, ils cultivent une évidente complicité. Malgré cela, leur passion s'est peu à peu éteinte... étouffée par le quotidien et les soucis de la vie.
Mais Nick croit encore a leur histoire, c'est pour cela qu'il décide d'emmener sa femme, le temps d'un week-end, dans la ville du romantisme, Paris. C'est dans cette même ville qu'ils avaient débuté leur mariage, amoureux et fougueux, se contentant de peu. Les années ont passé... ce week-end suffira-t-il a leur redonner une seconde jeunesse ?
Habitué aux comédies romantiques, Roger Mitchell (Coup de foudre à Nothing Hill) investit donc la capitale française pour donner sa version d'un amour vieillissant. Planifié comme une cure de jouvence pour nos deux tourtereaux, ce week-end dans les lieux parisiens et le champagne n'épargne pas le couple, qui se questionne, s'aime puis se déteste, effrayé par la peur de vieillir et de se lasser...
Meg (Lindsay Duncan) et Nick (Jim Broadbent) ont la soixantaine. Mariés depuis 30 ans, ils cultivent une évidente complicité. Malgré cela, leur passion s'est peu à peu éteinte... étouffée par le quotidien et les soucis de la vie.
Mais Nick croit encore a leur histoire, c'est pour cela qu'il décide d'emmener sa femme, le temps d'un week-end, dans la ville du romantisme, Paris. C'est dans cette même ville qu'ils avaient débuté leur mariage, amoureux et fougueux, se contentant de peu. Les années ont passé... ce week-end suffira-t-il a leur redonner une seconde jeunesse ?
Habitué aux comédies romantiques, Roger Mitchell (Coup de foudre à Nothing Hill) investit donc la capitale française pour donner sa version d'un amour vieillissant. Planifié comme une cure de jouvence pour nos deux tourtereaux, ce week-end dans les lieux parisiens et le champagne n'épargne pas le couple, qui se questionne, s'aime puis se déteste, effrayé par la peur de vieillir et de se lasser...
Dans le flot de films sortis sur la vieillesse (bien ou mal vécue) ces derniers temps, Un week-end à Paris tire son épingle du jeu en ne dressant un portrait ni blanc, ni noir de ce couple, flirtant parfois même avec le cynisme pourtant si rare dans les films de ce genre.
Malgré ses finesses scénaristiques et l'interprétation juste et sans fard des acteurs principaux, Un week-end à Paris n'échappe pas totalement aux codes de la comédie romantique. Certaines scènes paraissent donc plates et convenues alors que d'autres (pas assez nombreuses!) brillent pas leur sincérité. Pour les Français, l'image de la ville parisienne semblera un peu trop carte postale. La bande son aurait elle aussi méritée un peu plus d'originalité, les morceaux jazzy et l'accordéon n'échappent pas à l'effet « musique d'ascenseur », qui de ce fait dessert le film plus qu'elle ne lui donne une réelle identité.
Mais revenons à notre couple : d'apparence bourgeoise, Meg et Nick cultivent leur goût pour la culture et notamment la littérature et ce malgré des problèmes financiers évidents dont ils parviennent mal à se sortir.
Mêlant élégance et espièglerie ils se détachent peu à peu des codes qui voudraient que les sexagénaires ne puissent plus s'amuser, ni faire perdurer le désir... cela donne des scènes drôles et enlevées qui rythment le film. Meg et Nick font ce qu'ils peuvent mais ils n'échappent pas au dicton « Impossible d'aimer une personne sans la haïr ». Alors lorsqu'ils ne revivent pas leur jeunesse, ils s'engueulent. Nick cherche des excuses et invente à sa femme des amants, Meg se refuse à l'homme qu'elle aime prétextant qu'ils sont trop vieux maintenant alors que l'on sent encore en elle le désir de plaire ...
Dans une rue, ils croisent un ancien ami de fac de Nick, Morgan (Jeff Goldblum) qui lui a réussi. Ses livres se vendent, il a de l'argent et une femme jeune et... enceinte. Il est le reflet de ce qu'aurait pu être leur vie, une vie de réussite professionnelle et d'amours fougueuses mais peu stables. Alors s’ ils sont au début un peu envieux, c'est finalement Morgan qui se retrouve admiratif devant Nick et Meg, ce couple qui malgré leurs problèmes continue de s'épauler.
C'est tout naturellement qu'il rejoue avec plaisir avec eux une scène du film Bande à part (Jean-Luc Godard) et prend plaisir à danser, simplement, dans un petit bistrot parisien.
Les soucis s'en vont, le bonheur survient...
Sarah Lehu