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affiche Samsara

Samsara

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Un film de Ron Fricke ,
Avec aucun,

Genre : Documentaire
Durée : 1h42
États-Unis

En Bref

Le film s’ouvre sur le visage des petites danseuses, minuscules poupées de chair, toutes semblables, comme notre course existentielle ou Samsara. Le cercle vicieux des existences assoiffées de devenir et conditionnés par notre Karma.* S’étale comme une peinture du vivant les visages lisses de l’enfance et ridés de la mort, momies figées d’ici et d’ailleurs. Les visages des moinillons comme des oisillons scrutent le sable qui glisse, éveille,  révèle le mandala, cercle de vie, Samsara ! Cri des Têtes des dieux anciens sculptés immortalisés dans la pierre. La vie après la vie, le sable et la terre reprennent possession des lieux, Cathédrale humaine de pierre figée dans l'haleine du vent et du temps, tatouage, lignes sinueuses, ocre de la terre, veine de la roche, larme des siècles.

 Fleuve de lumière des automobiles étoiles filantes elles hurlent sur l’asphalte des villes. Robots vivant à l’image de leurs créateurs qui est qui, qui est quoi, Samsara ! La mort cligne de l’œil, poulets broyés par les machines, vaches dans le cercle de vie tournant pour l’éternité. D'un côté, le bidonville entasse bric et broc suspendu, mikado en équilibre, de l'autre les immeubles en équilibre s'élancent vers le ciel. Les armes, fusil rose pour la fille, il tue quand même ? Une gueule cassée effet de la guerre, défilé militaire harmonie de la mort au pas cadencé.

 Les images défilent, imprègnent le cortex du reptile, lui donnent un sens, le monde comme le Samsara, immense roue de nos désirs accrochés comme des clochettes aux vents de l’univers. La futilité de nos envies s’évapore face à la contemplation du monde. Le verbe est mort, le temps suspend son vole, l'aile des hiers s'efface dans les méandres du vol des oiseaux. Quand le Mandala ne sera plus que sable, pourrons-nous dire qu’il a existé  sous une autre forme, image que des grains d'éternité. Le film s’achève sur les mille bras de Kali, et le sable, néant des déserts oubliés où aucune empreinte de nos pas n’affleure, le Samsara.


Le film s’ouvre sur le visage des petites danseuses, minuscules poupées de chair, toutes semblables, comme notre course existentielle ou Samsara. Le cercle vicieux des existences assoiffées de devenir et conditionnés par notre Karma.* S’étale comme une peinture du vivant les visages lisses de l’enfance et ridés de la mort, momies figées d’ici et d’ailleurs. Les visages des moinillons comme des oisillons scrutent le sable qui glisse, éveille,  révèle le mandala, cercle de vie, Samsara ! Cri des Têtes des dieux anciens sculptés immortalisés dans la pierre. La vie après la vie, le sable et la terre reprennent possession des lieux, Cathédrale humaine de pierre figée dans l'haleine du vent et du temps, tatouage, lignes sinueuses, ocre de la terre, veine de la roche, larme des siècles.

 Fleuve de lumière des automobiles étoiles filantes elles hurlent sur l’asphalte des villes. Robots vivant à l’image de leurs créateurs qui est qui, qui est quoi, Samsara ! La mort cligne de l’œil, poulets broyés par les machines, vaches dans le cercle de vie tournant pour l’éternité. D'un côté, le bidonville entasse bric et broc suspendu, mikado en équilibre, de l'autre les immeubles en équilibre s'élancent vers le ciel. Les armes, fusil rose pour la fille, il tue quand même ? Une gueule cassée effet de la guerre, défilé militaire harmonie de la mort au pas cadencé.

 Les images défilent, imprègnent le cortex du reptile, lui donnent un sens, le monde comme le Samsara, immense roue de nos désirs accrochés comme des clochettes aux vents de l’univers. La futilité de nos envies s’évapore face à la contemplation du monde. Le verbe est mort, le temps suspend son vole, l'aile des hiers s'efface dans les méandres du vol des oiseaux. Quand le Mandala ne sera plus que sable, pourrons-nous dire qu’il a existé  sous une autre forme, image que des grains d'éternité. Le film s’achève sur les mille bras de Kali, et le sable, néant des déserts oubliés où aucune empreinte de nos pas n’affleure, le Samsara.

 Une musique et des images dansent sur l’écran, ce poème nous entraine dans le cercle du Samsara, l’errance conditionnée par l’ignorance et les désirs des petits sacs de peaux puantes. Aime à dire  le maitre zen. Pas besoin d’être bouddhiste pour en saisir la plénitude, c’est le monde qui s’ouvre à nouveau dans sa beauté et sa laideur. Lieux indéfinissables où nous ne poserons jamais le pas,  sur ces veines de pierre,  nous n’entrerons pas dans ces vergers du monde. Le samsara souffle la vie, babille l’immensité cosmique et nous ramène à notre juste dimension, rien. En écho les images de l’homme arpentent la mort, chantent la destruction. Poulet en batterie, cochon prisonnier, soldat au visage fracassé dont seul l’œil vibre encore dans ce visage monstrueux. Bidonville où s’entassent nos espérances, sur les déchets du monde il n‘y a pas d’Eldorado en-dessous ou en-dessus. Guerriers africains aux couleurs de terre, aux ornements naturels, ils se mélangent aux décorations en fer forgé, fusil sur l’épaule. Meurt mon ami, meurt sans crier ! Heureusement, les images des moines tibétains renvoient au silence de la médiation, au son des conques, premier cri du Samsara. Y a-t-il eu un début ? Y aura-t-il une fin. Un documentaire exceptionnel à découvrir sans plus tarder où les images rappellent le sens du monde et notre petite place au sein de l’univers. C’est une symphonie, un poème, une méditation, un Samsara d’images et de musique où le verbe est mort, non né, pour en dire plus que tout un discours. Pour les passionnés des chiffres,  c’est plus de 25 pays visités et 5 ans de tournage.

Patrick Van Langhenhoven

Support vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 1.85, Format DVD-9
Langues Audio : Musique Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français
Edition : ARP vidéo

Bonus : Making of : les coulisses du tournage  Bande-annonce