C’est avec plaisir que nous retrouvons le personnage de Dusty le petit avion courageux qui rêvait de devenir pilote de course. C’est un avion plus mature que nous découvrons et qui assume le sens des responsabilités et de l’esprit d’équipe. Il trouve dans ce nouveau challenge une nouvelle voie pour accomplir son rêve. Si la course s’achève, il défendra les autres contre les flammes et le danger. C’est ce long apprentissage que nous suivons dans Planes 2, comme s’il quittait les plages de l’enfance pour les montagnes de la vie d’adulte. Le film nous propose une bonne dose de danger, d’apprentissage, de dépassement de soi et de l’amour en toile de fond. Aussi bon que le premier volet, il tient toutes ses promesses du renouveau de Disney dans un film d’animation de qualité passionnant.

Audrey Lamy de scène de ménage prête sa voix à une nouvelle amoureuse, Dipper,  bombardière d’eau extravertie qui bousculera un peu notre petit avion. Elle s’est très vite mise au diapason d’un métier, le doublage, qu’elle pratiquait autrefois pour payer ses cours. Fred Testot retrouve avec plaisir son personnage et lui donne plus de maturité dans la voix. La difficulté était de s’affranchir de la voix d’enfant du premier volet pour une plus mature. Comme d’habitude les concepteurs, le réalisateur Robert Gannaway et son équipe mènent une longue enquête pour donner le plus de vérité possible à l’univers du film. Le travail sur le feu et l’aspect technique des combattants du feu se voit à l’écran et donne plus de force au récit. Cette fois notre Dusty devient plus adulte, plus mature.

Après le rêve d’enfance, se dépasser, il trouve un but à sa vie. Cette fois c’est une cause qu’il épouse avec cette équipe. Nous retrouvons tous les codes du genre, le moment du doute, pousser ses limites, et le danger final qui construit une équipe soudée. Il y a même un petit côté écologique avec Cad Spinner le chef du parc qui ne pense qu’à l’argent et à prendre du galon. Les animateurs placent à chaque fois près de lui une poubelle ou une benne à ordures pour montrer sa méchanceté. Chaque personnage représente une valeur, un trait de caractère surligné auquel les enfants pourront s’identifier. Pour le décor comme le dit le réalisateur "Nous voulions transporter les spectateurs dans un environnement unique. Les décors du film sont typiquement américains et s’inspirent entre autres des parcs deYellowstone et Yosemite, que nous avons adaptés aux besoins du film." Ce second volet nous entraine encore plus loin dans la psychologie des personnages et se permet une amourette entre Dusty et Dipper. Ce dernier, trop occupé à sa formation, ne semble pas céder aux avances de la jolie bombardière du ciel. C’est aussi la mise en valeur d’une profession qui chaque été fait la une des journaux et sauve de nombreuses vies et espace naturels. Tout en délicatesse, ce deuxième volume devrait enchanter les enfants et montre combien Disney demeure encore un challenger dans le genre.

Patrick Van Langhenhoven

Bonus:

DVD :
Court métrage animé : "Meeting aérien Vitaminamax"
Blu-ray :
Mini-reportage : "Sur la base aérienne des vrais pompiers du ciel"
Promotions virtuelles :
- "Bienvenue à Piston Peak"
- "CHoPS Tv promo"
2 scènes coupées présentées par le réalisateur et le producteur du film :
- "Les klaxonneurs"
- "Dusty ne rêve plus"
Clip : "Still I Fly" par Spencer Lee
3 courts métrages animés :
- "Meeting aérien Vitaminamax"
- "Dipper"
- "les Para-feu"