Philomena atteint l’âge où l’on ne regarde plus en avant, mais derrière, ce que l’on laissera demain au dernier jour. Où se trouve la jeune fille de seize ans, envoyée dans un couvent parce qu’elle a fauté et porté le fruit de la faute. Où se trouve le fils enlevé, vendu à une famille américaine par la bonne Église catholique ? Se souvient-il de sa mère nourricière ? Est-il mort au Viet Nam ou devenu obèse « à cause des portions » ? Elle n’a jamais abandonné le combat, toujours cherché à retrouver la trace du fils perdu par une mère qui n’était pas indigne. Aussi, quand elle croise la route de ce journaliste désabusé en quête d’un bon sujet pour relancer sa carrière, elle ne refuse pas cette utilisation de sa douleur qui la conduira peut-être à son Graal. Martin et Philomena se lancent sur la piste du vieux couvent de Roscrea à Washington où peut-être elle trouvera le bonheur pour réchauffer son cœur et ses vieux jours.
Le long-métrage du brillant Stephen Frears des Liaisons dangereuses et de Sa Majesté la reine se base sur le livre de Martin Sixsmith, un ex-journaliste de la BBC. Il relate l’histoire vraie de Philomena Lee. Il évite une réalisation larmoyante et le pathos, jouant sur cette filiation d’un homme revenu de tout et d’une femme qui n’a rien vu. Il s’appuie sur l’ironie et l’humour à l’anglaise, servi par deux acteurs excellents Judi Dench, bien partie pour un deuxième Oscar et Steve Coogan coscénariste. Il aborde une réflexion sur la foi, l’absolution, la persévérance, les valeurs… et le rôle de l’Église catholique. La mise en scène utilise les paysages, place souvent les acteurs au centre du cadre, dans une relation qui évolue pour aboutir à une mutuelle compréhension. Moins dur que Magdalene Sisters sur le même sujet, entre humour et pardon, Stephen Frears compose une belle fresque humaniste.
Philomena atteint l’âge où l’on ne regarde plus en avant, mais derrière, ce que l’on laissera demain au dernier jour. Où se trouve la jeune fille de seize ans, envoyée dans un couvent parce qu’elle a fauté et porté le fruit de la faute. Où se trouve le fils enlevé, vendu à une famille américaine par la bonne Église catholique ? Se souvient-il de sa mère nourricière ? Est-il mort au Viet Nam ou devenu obèse « à cause des portions » ? Elle n’a jamais abandonné le combat, toujours cherché à retrouver la trace du fils perdu par une mère qui n’était pas indigne. Aussi, quand elle croise la route de ce journaliste désabusé en quête d’un bon sujet pour relancer sa carrière, elle ne refuse pas cette utilisation de sa douleur qui la conduira peut-être à son Graal. Martin et Philomena se lancent sur la piste du vieux couvent de Roscrea à Washington où peut-être elle trouvera le bonheur pour réchauffer son cœur et ses vieux jours.
Le long-métrage du brillant Stephen Frears des Liaisons dangereuses et de Sa Majesté la reine se base sur le livre de Martin Sixsmith, un ex-journaliste de la BBC. Il relate l’histoire vraie de Philomena Lee. Il évite une réalisation larmoyante et le pathos, jouant sur cette filiation d’un homme revenu de tout et d’une femme qui n’a rien vu. Il s’appuie sur l’ironie et l’humour à l’anglaise, servi par deux acteurs excellents Judi Dench, bien partie pour un deuxième Oscar et Steve Coogan coscénariste. Il aborde une réflexion sur la foi, l’absolution, la persévérance, les valeurs… et le rôle de l’Église catholique. La mise en scène utilise les paysages, place souvent les acteurs au centre du cadre, dans une relation qui évolue pour aboutir à une mutuelle compréhension. Moins dur que Magdalene Sisters sur le même sujet, entre humour et pardon, Stephen Frears compose une belle fresque humaniste.
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