« Père Tibre, je te supplie respectueusement de recevoir ces armes et ce soldat dans un flot bienveillant » Horatius Coclès
2077 la Terre n’est plus qu’un champ de ruines ou de radiations. Un monde vide et sans âme où des pyramides renversées puisent l’eau des océans pour alimenter Titan, la terre du renouveau. Jack Harper et sa compagne forment une bonne équipe contre les restes des hordes d’envahisseurs, surnommés les chacals. Chaque jour ils s’élancent dans le ciel d’une terre de solitude pour réparer les gardiens de ces structures immenses, dix drones. La routine de chaque jour s’achève le jour où la bonne équipe peut enfin laisser la place à d’autres terriens pour gagner un repos mérité sur Titan. Pour des raisons mystérieuses, leur mémoire est effacée comme un programme inutile. Pourtant quand vient la nuit, quand le vent chante sur les restes de la planète désossée, désolée, Jack rêve d’une femme étrange, toujours la même, surgie d’un passé révolu. Une femme entrainée par la foule, qui le regarde avec qui il ne forme qu’un seul corps. Ils se retrouvent en haut d’un building devant des jumelles payantes pour voir l’horizon lointain.
Il pense que c’est cette bonne vieille Terre avant le chaos avant de tout perdre et de devenir le gardien. Pourtant un jour de chasse aux chacals, son destin change, tout bascule, ses vérités s’ébranlent et vacillent, qu’a donc découvert Jack ? Quelle réalité le mine, le force à franchir un cap que sa compagne refuse, prisonnière de sa prison dorée ? La réponse demeure dans cette histoire d’un homme seul sur un pont affrontant les armées ennemies. Il ya si longtemps, sur Terre, dans l’Antiquité quand Rome brillait au firmament des nations, un certain Horacius ! Elle est aussi dans ce vaisseau venu du fin fond de l’espace et qui s’écrase sur Terre, de sa carcasse en jaillit la femme de son rêve. Pour jack plus rien ne sera pareil, le temps de suivre les pas d’Horacius est venu. « Mourir en affrontant un destin contraire pour l’âme de ses aïeux et les temples de ses dieux » comme le chante le poète.
Difficile de vous en dire plus au risque de gâcher les rebondissements et surprises qui vous attendent dans la seconde partie. Oblivion (Oubli) s'annonçait comme les promesses de l’aube, le renouveau de la science-fiction. Il rejoindrait grands classiques du genre, 2001 l’Odyssée de l’espace, Blade Runner, Alien, Zardoz, La planète des singes, Cloud Atlas. S’il n’est pas le messie annoncé, le nouveau classique du genre, il marque derrière Prométhéus le retour de la science-fiction, hors zombie. D’autres sont annoncés. Elysium cet été. Nous attendons avec impatience l’adaptation des Maîtres du haut château de K.Dick ou la Stratégie Ender d’Orson Scott Card.
« Père Tibre, je te supplie respectueusement de recevoir ces armes et ce soldat dans un flot bienveillant » Horatius Coclès
2077 la Terre n’est plus qu’un champ de ruines ou de radiations. Un monde vide et sans âme où des pyramides renversées puisent l’eau des océans pour alimenter Titan, la terre du renouveau. Jack Harper et sa compagne forment une bonne équipe contre les restes des hordes d’envahisseurs, surnommés les chacals. Chaque jour ils s’élancent dans le ciel d’une terre de solitude pour réparer les gardiens de ces structures immenses, dix drones. La routine de chaque jour s’achève le jour où la bonne équipe peut enfin laisser la place à d’autres terriens pour gagner un repos mérité sur Titan. Pour des raisons mystérieuses, leur mémoire est effacée comme un programme inutile. Pourtant quand vient la nuit, quand le vent chante sur les restes de la planète désossée, désolée, Jack rêve d’une femme étrange, toujours la même, surgie d’un passé révolu. Une femme entrainée par la foule, qui le regarde avec qui il ne forme qu’un seul corps. Ils se retrouvent en haut d’un building devant des jumelles payantes pour voir l’horizon lointain.
Il pense que c’est cette bonne vieille Terre avant le chaos avant de tout perdre et de devenir le gardien. Pourtant un jour de chasse aux chacals, son destin change, tout bascule, ses vérités s’ébranlent et vacillent, qu’a donc découvert Jack ? Quelle réalité le mine, le force à franchir un cap que sa compagne refuse, prisonnière de sa prison dorée ? La réponse demeure dans cette histoire d’un homme seul sur un pont affrontant les armées ennemies. Il ya si longtemps, sur Terre, dans l’Antiquité quand Rome brillait au firmament des nations, un certain Horacius ! Elle est aussi dans ce vaisseau venu du fin fond de l’espace et qui s’écrase sur Terre, de sa carcasse en jaillit la femme de son rêve. Pour jack plus rien ne sera pareil, le temps de suivre les pas d’Horacius est venu. « Mourir en affrontant un destin contraire pour l’âme de ses aïeux et les temples de ses dieux » comme le chante le poète.
Difficile de vous en dire plus au risque de gâcher les rebondissements et surprises qui vous attendent dans la seconde partie. Oblivion (Oubli) s'annonçait comme les promesses de l’aube, le renouveau de la science-fiction. Il rejoindrait grands classiques du genre, 2001 l’Odyssée de l’espace, Blade Runner, Alien, Zardoz, La planète des singes, Cloud Atlas. S’il n’est pas le messie annoncé, le nouveau classique du genre, il marque derrière Prométhéus le retour de la science-fiction, hors zombie. D’autres sont annoncés. Elysium cet été. Nous attendons avec impatience l’adaptation des Maîtres du haut château de K.Dick ou la Stratégie Ender d’Orson Scott Card.
Nous vous éviterons le suspense, c’est un bon film mais qui ne révolutionnera pas la science- fiction. Pour une raison bien simple c’est que du Survivant, Star Wars, La planète des singes, 2001, Aliens, et encore bien d’autres, ils les pillent sans vergogne et plutôt de façon réussie et roublarde. Ce qui manque à Oblivion, c’est d’oublier ses pairs. C’est un peu d’originalité et surtout d’explorer comme K.Dick, Asymov, Clark, Harrison. Joseph Kosinski connaît ses classiques de la science-fiction et ses auteurs mythiques. Il bâtit ce récit adapté de sa propre BD que nous aimerions bien lire pour voir ce qu’il en reste. Philippe K. Dick avait fini par croire en son monde manipulé et faux, Oblivion oublie de sombrer dans la folie salvatrice. Il n’explore pas à fond la thématique de la manipulation, tout comme celle du survivant, du monde détruit, des aliens, du renouveau, etc. Toutes les pistes, les variations sont survolées, et dans la deuxième partie, l’action masque le manque de réflexion. Les rebelles, avec à leur tête Morgan Freeman, servent de faire-valoir au sauveur du monde, Tom Cruise.
La partie survivants qui pouvait ramener à un des aspects de Soleil vert, ce monde où plus aucun des paysages idylliques de la salle où meurt Richard G Robinson n’existait à l’époque. Ce paradis de l’humanité perdue, ici par les radiations, devient la cabane de pêche anonyme et non pas comme sa symbolique le voudrait l’Éden retrouvé, premier pas du recommencement. La connaissance perdue, le savoir par les livres, de la même façon reste vague et sans consistance. Cela n’en fait pas un mauvais film, cela ne le réduit pas au nanar, cela l’empêche de se hisser au rang des classiques. Toute la première partie avec sa voix off, chœur d’une tragédie antique et justement cet extrait d’un poème ramenant à la Rome antique demeure excellente, pleine de promesses. La scène où sa compagne l’invite à nager dans la piscine est aussi visuellement et symboliquement bien pensée, retour au liquide primaire, l’océan des origines. Le spectateur s’interroge. Pourquoi une mémoire effacée ? Que découvriront-ils sur Titan ? Quelle gueule possèdent les aliens ?
Il entretient le suspense en évitant de nous les montrer, plutôt génial. Dès que le vaisseau tombe et que nous découvrons la vérité sur le survivant, le film s’assoit sur un savoir-faire et ne renoue plus avec des éléments surprenants. Nous tombons dans des séquences déjà vues dans d’autres univers, la flamme de La planète des singes, la crevasse et ses chasseurs de Star Wars, l’étoile noire de Star Wars, etc. Est-ce le manque de temps, la BD justement explorait plus à fond ces parties, ou la volonté des studios de retomber dans un cinéma calibré avec ses schémas tout tracés ? C’est ce qui l’empêche de prétendre au statut de classique.
Dans son visuel, le film reste assez surprenant, toute la première partie avec ses terres vides, cette station accrochée au néant, la piscine, la scène dans les grottes à la poursuite des chacals. Certes nous pourrons remarquer des défauts, mais il faut être chipoteur ou spécialiste 3D, pour ma part une fois embarqué, je fais abstraction des petits riens. Nous aimons toutes les références à la bonne vieille S.F berçant notre enfance, l’homme et son intelligence avec ce petit rien, un chewing-gum grippant la machine. La symbolique de la pyramide est extrêmement présente jusqu’à l’ouverture du vaisseau, qui peut aussi rappeler le sexe de la femme. Nous pensons plus particulièrement à l’enfantement, surtout avec ce qu’il y a à l’intérieur, je vous laisse le découvrir.
Le réalisateur évite malgré tout d’être un gentil copieur comme certains. Il utilise des thématiques et symboliques déjà vues, parfois en copie hommage pour bâtir un nouveau récit. Il possède de bonnes idées comme le noir et blanc sur les souvenirs de Jack. Tom Cruise, sauveur du monde, une fois de plus ne s’en sort pas si mal. Morgan Freeman et Olga Kurylenko sont plus des faire-valoir que de vrais rôles. La surprise vient d’Andrea Riseborough, un personnage complexe qui méritait plus de développement. Joseph Kosinski affirme toutefois un savoir faire après Tron l’héritage. Il lui manque juste un scénario plus solide qui explore plus en fond quitte à faire deux films. Oblivion n’est pas une série B mais bien un grand film qui aurait pu être un classique.
Patrick Van Langhenhoven
Bonus uniquement en BR : 4 scènes coupées (HD - 4'25" - VOST)
"Promesses d'un nouveau monde : le making of d'Oblivion" (HD - VOST) : - "Destinée" (11'02") -
"Voyage" (9'31") - "Combat" (15'50")
- "Illusion" (5'39") -
"Harmonie" (6'11")
Bande originale du film isolée (DTS 5.1)
Commentaire audio de Tom Cruise et Joseph Kosinski (VOST)