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affiche Miss Hokusai

Miss Hokusai

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Un film de Keiichi Hara ,
Avec Yutaka Matsushige,

Genre : Film d'animation
Durée : 1h33
Japon

En Bref

La silhouette d’une jeune fille sur un pont où la foule des petits métiers se fige et s’immortalise sur le carnet de croquis. C’est ainsi que nous découvrons la jeune O-Ei, fille du maitre de l’estampe et de la vie, Hokusai, saisie sur le vif. Elle nous entraine dans les coulisses de la vie du célèbre peintre. C’est une vieille maison où le dessin représente tout, rien d’autre ne compte. Le père et la fille laissent les papiers et les vieux plats rejetés dans un coin s’entasser pour privilégier le trait du pinceau courant sur la feuille blanche. En une soirée, elle rattrape un dessin de dragon brûlé, une commande importante. Nous suivons les vieilles légendes de courtisanes au cou qui s’allonge la nuit venue, tableau maudit hantant l’esprit de la maitresse de maison, car inachevé. Comment saisir les corps des vivants pour des estampes érotiques, c’est une faiblesse de la jeune fille. Elle finit par connaitre la chaleur des corps envoûtés avec un travesti d’une maison de passe. Entre chacune de ces histoires où l’art prend toute son allégresse pour atteindre au sublime, nous suivons O-Ei et sa petite sœur aveugle. Hokusai l’ignore et la délaisse au grand désarroi de la petite.

Keiichi Hara,  réalisateur d’Un été avec Coo, Colorful s’empare du vrai personnage de la fille d’Hokusai O-Ei, pour une balade autour de la création et de l’art. Nous retrouvons son style particulier, un mélange de réalité et d’onirisme avec un soupçon des contes anciens. Il n’a rien à envier à Myasaki, autre réalisateur de films d’animation reconnu, et s’impose comme un autre maitre du genre. À travers le personnage de la jeune fille, nous découvrons un pan de la vie du peintre, immortalisé par ses vues du mont Fuji et ses vagues élancées vers le ciel. Il crée le premier manga, recueil de croquis pour apprendre l’art du dessin et de l’estampe. Ce que nous savons moins, c’est la place aussi importante de sa fille dans son art. Ils signeront de nombreux dessins à quatre mains où il est parfois difficile pour le néophyte de reconnaître la patte d’Hokusai ou d’O-Ei. Le film se double d’une réflexion sur le sens de la vie, de la création, et de l’art en général. Miss Hokusai est un très beau film d’animation qui nous apprend qu’un dessin se ressent plus qu’il ne se voit.

Patrick Van Langhenhoven


La silhouette d’une jeune fille sur un pont où la foule des petits métiers se fige et s’immortalise sur le carnet de croquis. C’est ainsi que nous découvrons la jeune O-Ei, fille du maitre de l’estampe et de la vie, Hokusai, saisie sur le vif. Elle nous entraine dans les coulisses de la vie du célèbre peintre. C’est une vieille maison où le dessin représente tout, rien d’autre ne compte. Le père et la fille laissent les papiers et les vieux plats rejetés dans un coin s’entasser pour privilégier le trait du pinceau courant sur la feuille blanche. En une soirée, elle rattrape un dessin de dragon brûlé, une commande importante. Nous suivons les vieilles légendes de courtisanes au cou qui s’allonge la nuit venue, tableau maudit hantant l’esprit de la maitresse de maison, car inachevé. Comment saisir les corps des vivants pour des estampes érotiques, c’est une faiblesse de la jeune fille. Elle finit par connaitre la chaleur des corps envoûtés avec un travesti d’une maison de passe. Entre chacune de ces histoires où l’art prend toute son allégresse pour atteindre au sublime, nous suivons O-Ei et sa petite sœur aveugle. Hokusai l’ignore et la délaisse au grand désarroi de la petite.

Keiichi Hara,  réalisateur d’Un été avec Coo, Colorful s’empare du vrai personnage de la fille d’Hokusai O-Ei, pour une balade autour de la création et de l’art. Nous retrouvons son style particulier, un mélange de réalité et d’onirisme avec un soupçon des contes anciens. Il n’a rien à envier à Myasaki, autre réalisateur de films d’animation reconnu, et s’impose comme un autre maitre du genre. À travers le personnage de la jeune fille, nous découvrons un pan de la vie du peintre, immortalisé par ses vues du mont Fuji et ses vagues élancées vers le ciel. Il crée le premier manga, recueil de croquis pour apprendre l’art du dessin et de l’estampe. Ce que nous savons moins, c’est la place aussi importante de sa fille dans son art. Ils signeront de nombreux dessins à quatre mains où il est parfois difficile pour le néophyte de reconnaître la patte d’Hokusai ou d’O-Ei. Le film se double d’une réflexion sur le sens de la vie, de la création, et de l’art en général. Miss Hokusai est un très beau film d’animation qui nous apprend qu’un dessin se ressent plus qu’il ne se voit.

Patrick Van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo :
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