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affiche Mes vies de chien

Mes vies de chien

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Un film de Lasse Hallström ,
Avec Britt Robertson, K.J. Apa, ,

Genre : Drame psychologique
Durée : 1h41
États-Unis

En Bref

Ethan avait Bailey et le bonheur masquait les jours sombres quand rien n’allait. C’était son premier chien, peut-être son premier maitre dans ce sillon des renaissances. Bailey était de tous les moments de la vie d’Ethan. Il recueillait ses confidences, ses premiers émois devant la fille de ses rêves. Il était de tous les jeux, de tous les rires et larmes, même quand papa abandonna la maison. Il se trouvait là quand ses espoirs disparurent dans cet accident et qu’Ethan renonça à ses rêves pour s’endormir et oublier.

Ethan était là quand ce fut le dernier jour de la vie de Bailey, quand elle le reprit pour le lancer dans le cercle des renaissances. Bailey sut que le moment de parcourir la roue du karma pour revenir était venu. Il prit le chemin de nombreuses vies de chien pour revenir un jour au cœur de la prairie. Il fut le chien d’une jeune étudiante perdue et d’un couple qui trouve l’amour. Il fut cet autre chien de policier traquant les malfaiteurs, pistant les enfants perdus. Il fut de nombreuses vies avant qu’un jour il ne retrouve la piste d’Ethan. Il n’était plus qu’une ombre glissant à la surface du monde. Il attendait pour se réveiller, comme la Belle au bois dormant, le retour de Bailey. Alors de nouveau fleurirent les arcs-en-ciel et le bonheur reprit sa place.


Mes vies de chien nous rappellent l’autre film canin de Lasse Hallström Hatchi et surtout Ma vie de chien à ses débuts. Réalisateur des bons sentiments, il construit une œuvre où le bonheur parfait n’est pas une utopie. Dans Mes vies de chien, la vie d’Ethan se transforme avec l’arrivée d’une petite boule de poils qui deviendra son ami pour toujours. Ils sont faits l’un pour l’autre et la mort ne pourra pas les séparer. Bailey fera tout pour, de vie en vie, retrouver son maitre et ramener le bonheur dans son cœur. À chaque renaissance, il arrive dans une famille, un cœur brisé par l’existence qui n’espère plus. Il ramène les sourires sur les visages, ouvre le cœur et apporte ce bonheur idéal dont nous parlions au début. Que ce soit comme compagnon de cette jeune étudiante qui ignore le regard amoureux d’un prétendant. Ils construiront une famille où notre voyageur aura pleinement sa place.

Ce policier seul avec Bailey pour compagnon, ils sauveront de nombreuses vies, jusqu’à sa mort au cours d’une enquête. Chaque vie devient celle de l’éveil et du retour des arcs-en-ciel. Ethan n’est plus qu’un fantôme attendant le dernier jour pour reprendre son cycle des renaissances. Le retour de Bailey change cet orage en un ciel d’azur et de nouveau brillent les couleurs du bonheur. En toile de fond, c’est la vie qui défile, avec ses hauts et ses bas, ses jalousies et ses drames. C’est du cinéma plein de bons sentiments pour faire pleurer Margot et qui effraye certains. On rit, on pleure au rythme de la vie qui passe et nous rappelle, malgré certaines caricatures, comme le dit le poète, qu’elle vaut le coup d’être vécue. Il parle de façon juste de la relation que nous avons avec nos chiens.

Ils furent cette présence qui ne demandait rien et donnait tout. Elle supportait nos peurs, nos colères, nos coups de blues, sans jamais nous les reprocher. Un chien, un animal, c’est une vie une conscience en éveil, ne vous en déplaise. Mes vies de chien nous rappelle combien nous ne devons pas l’oublier et considérer cette vie comme la nôtre. L’animal n’est ni un objet ni une vie sans conscience. Il souffre, aime, espère au même titre que nous. Et rassurez-vous, je ne prends pas mon chien pour une personne, mais pour une vie qui mérite autant de respect que n’importe quelle personne. Sans être dupe de son excès de bons sentiments, comme le cinéma de Lasse Hallström, il nous fait du bien. On pleure, on rit, on se dit que la vie peut être belle malgré les chemins de douleur qu’elle jette parfois sur nos sentiers. Je dédie cette critique à tous les chiens et chiennes, qui d’hier à demain, m’accompagnent.

Patrick Van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :


    Titre original : A Dog's Purpose

    Titre français et québécois : Mes vies de chien

    Réalisation : Lasse Hallström

    Scénario : W. Bruce Cameron, Cathryn Michon

    Direction artistique : Réjean Labrie, Larry Spittle

    Décors : Michael Carlin

    Costumes : Shay Cunliffe

    Photographie : Terry Stacey

    Montage :

    Musique : Rachel Portman

    Production : Gavin Polone, Darren Reagan, Mark Sourian

        Producteurs délégués : Alan C. Blomquist

    Sociétés de production : Amblin Entertainment, Walden Media, DreamWorks SKG et Pariah Entertainment Group (coproductions)

    Sociétés de distribution : Universal Pictures (États-Unis), Metropolitan Filmexport (France)

    Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis

    Langue originale : anglais

    Format : Couleur, Dolby Digital (son)

    Genre : comédie dramatique

    Durée : 120 minutes

    Dates de sortie : 19 avril 2017

Distribution

     K.J. Apa (VF : Gauthier Battoue ; VQ : Louis-Philippe Berthiaume) : Ethan (adolescent)

    Britt Robertson (VF : Rebecca Benhamour ; VQ : Sarah-Jeanne Labrosse) : Hannah     (adolescente)

    Josh Gad (VF : Christophe Lemoine ; VQ : Olivier Visentin) : le chien (voix)

    Dennis Quaid (VF : Bernard Lanneau ; VQ : Benoit Rousseau) : Ethan (adulte)

    Peggy Lipton (VF : Annie Sinigalia ; VQ : Valérie Gagné) : Hannah (adulte)

    Juliet Rylance : Elizabeth

    John Ortiz (VQ : Manuel Tadros) : Carlos

    Logan Miller (VQ : Gabriel Lessard) : Todd

    Kirby Howell-Baptiste : Maya

    Pooch Hall : Al

    Luke Kirby (VF : Alexandre Gillet ; VQ : Maël Davan-Soulas) : Jim, le père d'Ethan

    Caroline Cave : Ellen

    Nicole LaPlaca : Wendi

    Gabrielle Rose (VF : Claudine Delvaux ; VQ : Johanne Garneau) : Grand-mère Fran

    Michael Bofshever (VF : Philippe Arriotti ; VQ : Marc Bellier) : Grand-père Bill

    Bryce Gheisar (VF : Alois Agaësse ; VQ : André Kasper) : Ethan (enfant)

    Michael Patric : Sam

    Primo Allon (VF : Christophe Desmottes) : Victor

    Kirby Howell-Baptiste (VF : Angele Humeau ; VQ : Catherine Brunet) : Maya Williams

    Kelly-Ruth Mercier : Vet