C’est d’abord l’immense hiver où les corps givrés des rennes et des yaks résistent aux températures polaires. C’est ainsi que démarre notre histoire dans le mouvement du début du monde, quand l’animal était roi. La glace et le froid laissent place à la forêt où courent les chevaux sauvages. Dans le bruissement des feuilles des premiers arbres, la vie établit son nid. Rapaces diurnes et nocturnes observent ce monde, au-dessus passe un groupe d’oies sauvages.
En bas, l’écureuil batifole, le mulot des bois, la fouine, les renardeaux et leur mère accomplissent la valse de la vie. La main de l’homme n’est pas encore arrivée. Elle viendra plus tard, bien après que la meute de loups en chasse aura traqué sa proie. Il transformera ce paysage tranquille, inventera la campagne en déboisant pour planter la graine, domestiquer l’animal. Nous allons suivre la longue évolution sur des milliers d’années de la terre enneigée, vierge, jusqu’aux paysages éclatés d’aujourd’hui où nos usines lancent leur fumée nauséabonde dans un ciel autrefois d’azur.
Pour la première fois, la main de l’homme est plus présente, elle nous rappelle combien nous avons modifié notre environnement en bien et en mal. Le film nous ramène à l’harmonie contre ce saccage que nous observons aujourd’hui. N’oublions pas que nous sommes une partie de ce tout et non celui-ci ou au-dessus de lui. Les saisons nous dit qu’il est encore temps d’inverser la courbe. C’est le message que nous livre Jacques Perrin, producteur ou réalisateur depuis Le peuple singe, Microcosmos: le peuple de l'herbe l’une des premières révolutions dans le cinéma animalier.
Il sera suivi d’Himalaya, l'enfance d'un chef, et le choc du Peuple migrateur, et Océans ouvrant la voie à un renouveau du cinéma animalier. Les saisons s’inscrit comme un avertissement à un monde qui disparaitra si nous n’y prenons garde. C’est l’Europe et ses forêts que choisissent d’explorer les deux réalisateurs dans le temps et l’espace actuels. Une fois de plus, une balade enchanteresse et surprenante qui nous rappelle notre devoir envers le vivant.
Patrick Van Langhenhoven
Réalisateur :
Jacques Perrin, Jacques Cluzaud
Scénariste
Jacques Perrin, Jacques Cluzaud, Stéphane Durand
Collaboration au scénario
François Sarano
Compositeur
Bruno Coulais
Production
Coproducteur
Romain Le Grand,
Producteur délégué
Jacques Perrin, Nicolas Elghozi
Producteur exécutif
Olli Barbé
Equipe technique
Etalonneur
Laurent Desbruères
Directeur de la photographie
Michel Benjamin, Laurent Fleutot, Eric Guichard
Chef monteur
Vincent Schmitt
Assistant réalisateur
Vincent Steiger, Martin Blum
Ingénieur du son
Philippe Barbeau, Martine Todisco, Jerôme Wiciak, Armelle Mahé,Gérard Lamps
Directrice de post-production
Sophie Vermersch
Superviseur des effets spéciaux
Christian Guillon
Administrateur de Production
Lydia Montes
Régisseur général
Johann Mousseau, Dimitri Billecocq
Sociétés
Production
Galatée Films
Coproduction
Pathé, France 2 Cinéma, Pandora, Sofica Investimage 3
Exportation/Distribution internationale
Pathé Distribution
Distributeur France (Sortie en salle)
Pathé Distribution