Les Gardiens de la Galaxie 2
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En Bref
Après avoir sauvé l’univers, nos Gardiens de la Galaxie parcourent l’espace en quête de nouvelles missions. Ils sont appelés par la reine des Souverains, une bande d’aliens snobs à la peau dorée qui se la pète et se prend pour le nombril de l’univers. Chaque jour, un monstre dévoreur d’énergie se pointe pour pomper la centrale de la planète. C’est une méga baston qui s’annonce sur des airs à la mode des années 80 avec un bébé Groot en pleine folie de John Travolta. Pendant ce temps-là, la fine équipe bataille contre Monsieur cent mille volts. Tout irait pour le mieux si un raton-laveur obsédé par le fric ne décidait de dérober des babioles à prix d’or pour les refourguer au plus offrant. Résultat des courses, nos Gardiens filent dans l’espace avec une troupe de Souverains furax au cul. Proche de la désintégration complète, ils trouvent un allié de circonstance qui, en un clin d’œil, raye de la carte une flottille complète.
C’est ainsi que Peter Quill, surnommé Star-Lord, découvre au fin fond de l’espace où personne ne vous n’entend gueuler, son géniteur. Il vit en père peinard sur une petite planète où son pouvoir lui permet de refondre le décor. Il ne possède pour compagnon qu’une brave fille empathique, Mantis. Elle ne trouve rien de mieux, avec ses petites antennes fouineuses, que de dévoiler au grand jour son amour pour Gamora, tout à ses retrouvailles avec son paternel, un Dieu qui cache quelques petits secrets. Il ne fait pas bon ouvrir la boite de Pandore, son contenu pourrait bien menacer l’univers. N’oublions pas non plus Yondu et sa bande de pirates mandatés par les Souverains pour retrouver nos Gardiens de la Galaxie et les ramener au pays des hommes dorés. Une fois de plus, en creusant toutes ces pistes, ils devront de nouveau sauver la Galaxie d’une menace bien plus terrifiante encore.
« Je s’appelle Groot »
Placé sous le signe de la famille, Les Gardiens de la Galaxie 2 renouvelle le plaisir du premier avec ses dialogues et sa bande-son saupoudrée de pop culture percutante et ses héros fidèles à eux-mêmes. Le deuxième opus est peut-être moins surprenant, mais rejoint les interrogations d’une partie de la science-fiction des années 70/80. Hélas, je ne peux en dire plus pour ne pas dévoiler l’intrigue. Il faut aller voir du côté d’auteurs comme Jack Vance ou Philippe José Farmer et une grande partie de la science-fiction de Fleuve noir, sur la notion de Dieu. Les liens familiaux nous en apprennent un peu plus sur chacun des personnages et leur profonde douleur de ne pas être aimés. Star-Lord en apprend plus sur ses origines et son géniteur, un dieu dont il possède une partie du pouvoir. Derrière les apparences se cachent de sombres trahisons et des raisons plus obscures où la soif de puissance et d’expansion ne sont pas innocentes. Ego, son père, porte bien son nom. Il apprendra que sa naissance, comme celle de ses frères, servait un autre objectif. Il n’existerait de famille parfaite que celle que l’on se choisit, comme ses amis Gardiens.
Gamora fait le chemin inverse et découvre toute la solitude affective de sa sœur transformée en rancœur. Chacun se souvient de sa famille et de sa perte de cette utopie rêvée de construire le bonheur. Le film soulève la question du père, entre le géniteur Ego et Yondu, le papa adoptif. Qui des deux a rempli le mieux son rôle ? Mantis, la fille aux antennes empathiques, pleure une famille qu’elle n’a jamais eue. Nouveau personnage dans la galaxie des Gardiens, elle cache un lourd secret à découvrir par la suite, derrière son empathie aux autres. Stallone s’offre un caméo comme chef des Ravageurs assez sympathique et dans la veine des Expendables comme Stan Lee, en compagnie des maitres de l’univers. Il offre sa frénésie de séquences délirantes, l’ouverture avec une baston mémorable et Groot dans un délire dansé.
C’est encore la bataille finale et le petit bouton rouge, les vaisseaux des Souverains ou une mutinerie de Taser Face. La bande-son est une fois de plus au top avec des vieux morceaux parfois oubliés. L’autre thématique c’est celle de Dieu qui prend l’apparence des hommes. Un dieu c’est quoi, une idée supérieure qui n’a ni Dieu ni maître. Nous retrouvons le vieux complexe d’Œdipe, tuer le père pour évoluer, comme dans Star Wars. Enfin, le sens du sacrifice apparaît comme un point important dans cette nouvelle histoire. C’est donc un plaisir divin que de retrouver notre équipe pour des aventures au cœur de l’univers et au-delà.
Patrick Van Langhenhoven
• Titre original : Guardians of the Galaxy Vol. 21
• Titre français : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2
• Réalisation : James Gunn
• Scénario : James Gunn, d'après la série de comics Gardiens de la Galaxie
• Musique : Tyler Bates
• Photographie : Henry Braham
• Société de production : Marvel Studios
• Société de distribution: The Walt Disney Company France
• Pays d'origine : États-Unis
• Langue originale : anglais américain
• Genre : super-héros, action, science-fiction, space opera
• Dates de sortie :
◦ France : 26 avril 2017
Distribution
• Chris Pratt (VF : David Krüger) : Peter Jason Quill / Star-Lord
• Zoe Saldana (VF : Nathalie Karsenti) : Gamora
• David Bautista (VF : Serge Biavan) : Drax le Destructeur
• Vin Diesel (VF : Guillaume Orsat) : Groot (voix)
• Bradley Cooper (VF : Alexis Victor) : Rocket (voix)
• Kurt Russell (VF : Philippe Vincent) : Ego3,4.
• Michael Rooker (VF : Julien Kramer) : Yondu Udonta
• Karen Gillan (VF : Laëtitia Lefebvre) : Nébula
• Pom Klementieff (VF : elle-même) : Mantis
• Elizabeth Debicki (VF : Céline Mauge) : Ayesha (en)
• Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : Stakar Vaughn / Starhawk
• Chris Sullivan (VF : Frédéric Souterelle) : Taserface
• Sean Gunn (VF : Thibaut Belfodil) : Kraglin Obfonteri / Rocket (capture de mouvement)
• Laura Haddock (VF : Hélène Bizot) : Meredith Quill
• Tommy Flanagan (VF : Patrick Raynal) : Tullk
• Steve Agee : Gef
• Evan Jones : Wretch
• Jimmy Urine : Half-Nut
• Stephen Blackehart : Brahl
• Joe Fria : Oblo
• Mike Escamilla : Scrote
• Terence Rosemore : Narblik
• David Hasselhoff (VF : François Dunoyer) : lui-même
• Seth Green (VF : Sébastien Desjours) : Howard The Duck (caméo)
• Rob Zombie : Ravager invisible (caméo)
• Stan Lee (VF : Jean-Claude Montalban) : un astronaute sur la planète des Gardiens (caméo)
• Michael Rosenbaum (VF : Jean-Alain Velardo) : Martinex T'Naga (non crédité)
• Ving Rhames (VF : Saïd Amadis) : Charlie-27 (caméo)
• Michelle Yeoh (VF : Ivana Coppola) : Aleta Ogorod (caméo)
• Miley Cyrus : Mainframe (voix, non créditée)
