Le sens de la fête
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En Bref
Max organise des mariages depuis toujours celui prend une tournure un peu particulière. Est-ce le dernier d’une longue lignée, un moment ou la vie se ligue pour vous interroger sur hier et ce que vous voulez faire de demain. La brigade habituelle est au rendez-vous pour que ce soit le plus beau jour de Pierre et Helena. Cette journée commence comme toutes les autres sous le signe dû stressent. Il ne faut rien oublier récupérer Julien son beau frère en pyjama, gérer l’engueulade d’Adèle et James. Éviter les embrouilles et prises de tête, agir rapidement quand plus rien ne va et tout part en vrille.
Il faut remplacer la viande avariée au dernier moment, bousculer Guy son ami photographe qui à tendance à prendre le buffet pour sa cantine. Il supporte les humeurs des uns et des autres être le pivot central qui permet à la machine de tourner rond. Le seul qui n’est pas à la fête même s’il en possède le sens dans la peau c’est Max. Il doit aussi régler ses problèmes personnels, avouer à sa femme, l’existence de sa maitresse. Il lui faut révéler à cette dernière qu’il peuvent vivre le parfait amour voir penser à organiser leur mariage. Les obstacles aideront les uns et les autres à s’interroger sur le chemin de vie qu’il souhaite emprunter. Ils sortiront de cette journée folle plus riche et prête à affronter la vie le cœur plein d’étoiles et le bonheur en sautoir.
Éric Toledano et Olivier Nakache s’imposent avec un premier succès intouchable. Dès leur premier film en tandem je préfère que l’on reste amis, ils savent bâtir un genre personnel dans la lignée de la grande comédie française de Gérard Oury ou Francis Veber de la grande époque. Après intouchable avec Samba, elle prend des couleurs plus sociales comme le sens de la fête. Ils profitent des déboires d’un petit patron pour aborder avec humour le changement de société et le travail. Certains en poussant le bouchon verront dans celle-ci un premier film sur la loi travail, en faisant le premier film Macronien. Ils s’inscrivent dans l’air du temps tout simplement et prennent l’humour comme armes pour aborder les difficultés de ses travailleurs indépendants.
ce sont les petits boulots de serveur, parfois incertains, le photographe qui refuse de suivre le vent de son époque et reste à l’argentique. Le petit stagiaire exploité il est chargé des cafés et du boulot de grouillot. C’est l’orchestre et ses petits arrangements avec les désirs du marié, des invités et la relation avec la brigade de cuisinier et serveur. C’est à travers une galerie de portraits savoureux qu’ils dressent la figure d’une époque. Nous retrouvons les travailleurs comme Samba sans papier obliger de travailler, les amours en goguette, la vie en relief. Dans cette galerie de personnage, celui de Jean Pierre Bacri Max ressort tout particulièrement. Pris entre ses amours, un changement de vie possible le stresse de l’organisation d’une soirée mémorable. Il compose un Max un peu bougon pas toujours à tort, dépassé par l’époque avec ses textos, le cœur sur la main, le sens de la fête et un gros poids avec ses responsabilités de petit patron.
Il en fait un homme tendre que l’on prend en empathie dès le début. Cette route devient particulière, car pour de nombreux personnages dans e chaos de cette soirée qui échappe à tous ils trouveront un autre sens celui de la vie. C’est parfois un peu facile, mais toujours avec une grande humanité pour leurs personnages même l’emmerdeur de marié. Nous retrouvons le style des réalisateurs qui savent toucher du doigt les problèmes de notre époque avec toujours une certaine mansuétude. Il n’est pas facile de retrouver le succès immense d’Intouchable, comme il n’est pas évident de ne pas se perdre et de garder une constance dans son œuvre. Nos deux complices y arrivent avec un sens de la qualité constante qui nous assure d’une bonne comédie dans l’air du temps.
Patrick Van Langhenhoven
• Titre : Le Sens de la fête
• Titre international : C'est la vie!
• Réalisation et scénario : Éric Toledano et Olivier Nakache
• Assistant à la réalisation : Arnaud Esterez
• Directeur de production : Laurent Sivot
• Régisseur général : Vincent Piant
• Scripte : Christelle Meaux
• Photographie : David Chizallet
• Musique : Avishai Cohen
• Supervision musicale : Elise Luguern
• Ingénieur du son : Pascal Armant
• Costume : Isabelle Pannetier
• Décors : Nicolas de Boiscuillé
• Casting : Élodie Demey et Marie-France Michel
• Production délégué : Nicolas Duval Adassovsky, Yann Zenou et Laurent Zeitoun
• Budget : 14 850 000 euros1
• Sociétés de production : Quad Films, Ten Films
◦ Coproduction : Gaumont, TF1 Films Production
• Sociétés de distribution : Gaumont (France) et Ascot Elite ( Suisse)
• Pays d'origine : France
• Genre : Comédie
• Durée : 117 minutes
• Date de sortie : 4 octobre 2017
Distribution
• Jean-Pierre Bacri : Max, le traiteur et organisateur du mariage
• Gilles Lellouche : James, l'animateur
• Jean-Paul Rouve : Guy, le photographe
• Vincent Macaigne : Julien, un serveur
• Alban Ivanov : Samy, un serveur
• Eye Haïdara : Adèle, l'adjointe de Max
• Hélène Vincent : La mère du marié
• Suzanne Clément : Josiane
• Benjamin Lavernhe : Pierre, le futur marié
• Judith Chemla : Héléna, la future mariée
• William Lebghil : Seb
• Kévin Azaïs : Patrice
• Khereddine Ennasri : Nabil
• Antoine Chappey : Un serveur
• Manmathan Basky : Roshan
• Gabriel Naccache : Le stagiaire du photographe
• Jackee Toto : Nico
• Yves Heck : Un invité
• Louis Quinn : Le garçon de 8 ans
• Grégoire Bonnet : Laprade
• Sam Karmann : Hubert
• Anthony Darche : Un décorateur
