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affiche Le Parfum vert

Le Parfum vert

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Un film de Nicolas Pariser ,
Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Lacoste, Rüdiger Vogler,

Genre : Comédie policière
Durée : 1h41
France

En Bref

C'est terrible ! On assassine un comédien lors de la représentation de L'Illusion comique par la troupe de la Comédie française. Martin recueille les derniers mots de la victime. Il n'en faut pas plus pour qu'il se retrouve en mauvaise posture. Il trouve l'aide improbable de Claire, une dessinatrice ashkénaze comme lui. Ils se lancent sur la piste de l'assassin pour innocenter ce pauvre Rémi. De Paris à Budapest en passant par Bruxelles, leur enquête les entraine sur la piste d'une mystérieuse organisation extrémiste, le Parfum vert. Après moult péripéties et pas mal de kilomètres en train, le dénouement se rapproche. C'est à Budapest que leur course s'achève pour confronter les coupables avec l'aide des Services secrets français.

« Quand t’es à gauche, tu t’élances de défaite en défaite dans un grand élan romantique » Claire.

Après Alice et le maire, une fable politique, Nicolas Pariser s'offre une récréation avec un film qui parle de politique, de judaïsme, de meurtre et de quelques autres thématiques. Derrière ce crime, c'est un regard sur la société que nous dévoile le réalisateur. Entre des mouvements d'extrême-droite et de leurs rêves de pouvoir à la gauche perdue, se glissent, la Shoah, les Ashkénazes et les Services secrets. Le parfum vert ressemble à une de ces bandes dessinées débridées partant dans tous les sens. Les clins d'œil son multiples, Tintin, les Dupont en guest stars, Sibylline et Chlorophylle en déco et une ambiance empruntée à l'univers des petits Mickeys.


C'est-à-dire une certaine insouciance, une pagaille monstre et une ligne claire dans le cadre et la mise en scène. Les références se tournent aussi du côté de la littérature et du cinéma, Rouletabille et les feuilletonistes de l'âge d'or, Hitchcock version espionnage, (La mort aux trousses, Une femme disparaît, Jeune et Innocent, Les 39 Marches). On voyage beaucoup en train, idée propice à nous rappeler des séquences mythiques du cinéma. Prétexte à une crise d'angoisse pour Martin en passant à Nuremberg et dans les forêts profondes de l'Est. Le film commence comme une course-poursuite avec le hasard pour ligne de front. Martin, accusé à tort, cherche à prouver son innocence, ce n'est pas joué d'avance. C'est ici que l'histoire dérape pour prendre de faux airs surréalistes avec la rencontre d'une dessinatrice, Claire.


Elle prend l'affaire avec un rien de désinvolture et peut-être beaucoup d'amusement. Tout ce qui suit nous entraine dans une sarabande, un jeu de piste qui paraît parfois un peu rocambolesque. N'oublions pas qu'en toile de fond, ce sont justement ces rebondissements et les situations improbables issues du roman-feuilleton et de la BD qui sont la règle. C'est un peu déstabilisant parfois mais complètement jouissif. Le film ne manque pas, au passage, de sortir quelques vérités sur l'Europe, la gauche et pas mal d'autres faits d’actualité. C'est joyeux comme un soir de réveillon, cocasse et romantique, idéal pour finir l'année en beauté.

Patrick Van Langhenhoven
Note du support : n/a
Support vidéo : 16:9 compatible 4/3
Langues Audio : français - Dolby Digital 5.1
Sous-titres : français pour malentendants
Edition : Diaphana


Titre : Le Parfum vert

Réalisation : Nicolas Pariser

Scénario : Nicolas Pariser

Musique : Benjamin Esdraffo

Photographie : Sébastien Buchmann

Montage : Christel Dewynter

Pays de production : Drapeau de la France France

Langue originale : français

Format : couleurs

Genre : comédie dramatique, film policier

Durée : 101 minutes

Dates de sortie: 26 mai 2022 (Festival de Cannes) 21 décembre 2022


Distribution


Sandrine Kiberlain : Claire Cahen

Vincent Lacoste : Martin Rémi

Rüdiger Vogler : Hartz

Léonie Simaga : Louise

Arieh Worthalter : Aimé

Jenna Thiam : Caroline

Alexandre Steiger : le père dans le train

Pascal Rénéric : Vlad

Thomas Chabrol : le commissaire Tanguy Fanch

Xavier de Guillebon : le galeriste

Christophe Odent : l'homme important

Gwenaëlle Simon : la mère d'Oscar

Baptiste Sornin : le technocrate belge

Gilles Bellomi : le chauffeur de taxi

Aurélien Bellanger : le libraire

Maryne Bertieaux : la standardiste