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affiche Kung-Fu Panda 3 (3D)

Kung-Fu Panda 3 (3D)

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Un film de Jennifer Yuh, Alessandro Carloni ,
Avec Manu Payet, Pierre Arditi, Alison Wheeler,

Genre : Film d'animation
Durée : 1h35
États-Unis

En Bref

Le jeune Po commence à maitriser les techniques du kung-fu et pour son maitre, il est temps de passer à une nouvelle étape, l’enseignement. Il se charge de l’éducation des cinq cyclones, ses compagnons, en transmettant son savoir-faire. La tâche s’avère difficile, comme combattant rien à redire, mais comme enseignant, il ne brille pas au firmament. L’affaire se complique avec l’arrivée d’un autre de ses semblables, Li. Le jeune Po ne serait donc pas le seul panda au monde. Ailleurs, dans un endroit secret, d’autres de ses congénères vivraient loin du monde. Il l’apprend de la bouche de son père, Li, parcourant le monde à la recherche de son fils.

Enfin réunis, ils se découvrent de nombreux points communs, ce qui l’éloigne un peu de son père adoptif, Ping. C’est dans ce contexte de joyeuses retrouvailles qu’une menace bien plus grande plane sur l’univers de Po. Kaï, l’infâme maitre de la face noire du kung-fu, exilé dans les limbes par le fondateur de leur école, Oogway. Kaï revient pour s’emparer du chi, l’énergie des grands maitres des arts martiaux. Un seul peut l’arrêter, Po, mais pour cela il doit maitriser une nouvelle technique que détiennent les pandas. Le voilà donc parti au sommet de la montagne où les siens vivent dissimulés du monde. C’est une bande de joyeux fêtards insouciants qu’il découvre et comble du malheur, ils ont oublié la technique ancestrale pour vaincre le mal absolu bientôt à leur porte. Il ne reste plus à Po qu’à devenir un bon professeur s’il souhaite sauver sa famille et le monde. Vous l’avez compris, la bataille finale n’est pas gagnée d’avance.


Ce troisième volet nous ramène aux fondamentaux des arts martiaux, ceux de la transmission et de l’éveil final. Qu’est-ce qui définit le grand maitre ? Quelles sont ses qualités ? Po maitrise la technique mais il doit passer à la transmission. C’est l’occasion pour le placer dans des situations délicates où le combattant se trouve bien démuni. Dans la première partie, Po se confronte à devenir un passeur de savoir, mais en est-il capable ? Le film explore la difficulté de passer celui-ci aux autres et cela n’est pas facile.

Comme pour devenir un bon pratiquant, il devra chercher au fond de lui-même de nouvelles qualités. Forcément, dans le combat final, dans l’éveil qui l’amène à peut-être rejoindre le légendaire fondateur Oogway, ce dernier enseignement lui sera profitable. La saga Kung-Fu Panda s’inscrit à la fois dans la tradition bouddhiste de la transmission de mon âme à ton âme, du maitre au disciple et celle des arts martiaux. Le kung-fu est imprégné du Tao et du Tchan, Zen en japonais. Il se base sur la tradition de l’éveil subi, nous sommes tous des Bouddha. Po se découvre aussi une autre transmission, celle de la famille due au fait d’appartenir à un clan, les pandas. Elle répond en écho à sa mission et il ne deviendra un membre du groupe qu’une fois son savoir transmis.

Il découvre une autre filiation que celle de maitre à disciple, celle de père à fils, est-elle si différente ?  Le film s’inspire donc de cette partie des films de kung-fu comme elle le faisait pour les deux premiers volets. Celui-ci pose la question de la famille, d’appartenir à un groupe jusqu’où doit-on aller pour lui ? Pour sauver celle-ci il devra puiser au fond de lui-même et enfin atteindre l’éveil. C’est cet oubli, ce Tchi, ce rien, ce vide d’où tout peut surgir et venir. C’est aussi ce qui fait sa force, compter sur d’autres, les cinq cyclones pour les arts martiaux, et les pandas pour le reste. Il nous interroge aussi sur la figure du père adoptif avec Ping et biologique avec Li.

Très vite, Po comprend qu’ils ne sont pas différents, c’est l’amour qui crée le lien. Kung-Fu Panda derrière une première lecture où le rire ne nous quitte pas, cache une réflexion plus grande sur la vie et les arts martiaux en général. Il peut se lire à plusieurs niveaux pour le plaisir, comme un clin d’œil aux films de kung-fu de notre enfance ou bien plus profondément un regard philosophique sur la voie. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre lecture.

Patrick Van Langhenhoven

Note du support :
3
Support vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 2.40, Format DVD-9
Langues Audio : Audiodescription en anglais (pour malvoyants) Dolby Digital 5.1, Français
Sous-titres : Français
Edition : Fox vidéo

Bonus:

  • Clip : "Tout le monde adore faire la fête avec les pandas" (VO) (+ version karaoké)
  • "L'incroyable conte de Mei-Mei et Bao" (VOST)
  • "Deviens expert en origamis avec Po" (VOST)
  • "L'origine de "Skadoosh"" (VOST)
  • Galerie (29 photos tirées du film)
  • Le monde de DreamWorks (clips des films du studio)

Réalisation : Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni

    Scenario : Jonathan Aibel et Glenn Berger

    Musique : Hans Zimmer

    Direction artistique : Max Boas

    Productrice : Melissa Cobb

     Coproducteur : Jeff Hermann

    Producteurs délégués : Guillermo del Toro et Mike Mitchell

     Sociétés de production : DreamWorks Animation et Oriental DreamWorks (en)

    Société de distribution : 20th Century Fox

    Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis et Drapeau de la République populaire de Chine Chine

    Durée : 95 minutes

    Genre : action, arts martiaux, animation, comédie

    Langue originale : anglais

    Dates de sortie : 30 mars 2016

Distribution

  Jack Black : Po

    Angelina Jolie : Tigresse

    Dustin Hoffman : Maître Shifu

    Lucy Liu : Vipère

    Jackie Chan : Singe

    David Cross : Grue

    Seth Rogen : Mante

    James Hong : M. Ping

    Bryan Cranston : Li, le père de Po

    J.K. Simmons : empereur kai

    Kate Hudson : Mei Mei

Voix françaises

     Manu Payet : Po

    Pierre Arditi : Shifu

    Michel Tureau : M. Ping

    Emmanuel Jacomy : Li, le père de Po

    Jérémie Covillault : Kaï

    Pierre Bonzans : Oogway

    Alison Wheeler  : Mei Mei

    Voix québécoises

     Hugolin Chevrette-Landesque : Po

    Martin Desgagné : Pam

    Sébastien Dhavernas : Li

    Guy Nadon : Shifu

    Hélène Mondoux : Tigresse

    Hubert Gagnon : M. Ping

    Vincent Davy : Oogway

    Patrick Chouinard : Kai