Hors-saison
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En Bref
« Les projets qu’on abandonne, ça arrive tous les jours ».
Un acteur célèbre, en bout de course, quitte la création d’une pièce de théâtre pour se confronter à lui-même. Habitué au cinéma, c’est la première fois qu’il monte sur scène. Dans cette fuite, il tente de retrouver son être intérieur, noyé dans une déprime qui enfle comme la tempête au-dehors. Il se laisse porter par cette pause d’une semaine en thalassothérapie. Son cheminement le confronte à ses choix dans la vie et à ce qui est essentiel. C’est quoi l’essentiel, l’être intérieur et sa quête ou le paraître, l’éphémère gloire des sunlights ? Au téléphone, sa compagne relativise la fuite en avant. Personne ne voit que le mal-être est bien plus profond. Les retrouvailles, par hasard, avec un amour disparu qui a choisi un chemin complètement différent, l’aideront à redonner du sens à sa vie. Il faudra, à l’heure des choix, ouvrir la bonne porte.
« Tu prends, tu jettes et tu pars. La vie est facile pour toi. » Alice.
Stéphane Brizé, après une trilogie de la colère, cinéma des luttes sociales, engagées, revient à ses premières amours, le sentiment chabadabada d’un homme et une femme. Il explore, dans un cinéma épuré, ce sentiment profond de l’amour. Nous sommes toujours dans ce cinéma-vérité, proche d’Ozu dans son regard sur le quotidien. Pour Mathieu, c’est l’heure des choix, faire du théâtre pour se confronter à autre chose, se dépasser. Il y a le cinéma, l’habitude, les rôles qui s’enchainent, un peu semblables les uns aux autres. Ailleurs existent ces choses simples, ces petits bonheurs fragiles, transformant chaque jour en fête. C’est l’anniversaire d’un enfant, un oiseau rare au bord de la route, prendre le temps du rien pour vivre le tout. Ce sont ces images anodines, banales, puzzle d’une vie ordinaire qui s’assemblent et donnent des couleurs et le goût de vivre. Guillaume Canet et Alba Rohrwacher rejoignent les couples mythiques de ces amours perdues, Un homme et une femme, Les choses de la vie, etc.
Stéphane Brizé s’interroge aussi sur la séparation. Qu’est-ce qui fait que l’on se quitte, que plus rien ne va entre deux personnes qui s’aimaient ? Démonter le puzzle d’une histoire ancienne pour le reconstruire. Le temps qui passe, le chant des oiseaux à un mariage. Tout cela n’est que poussière que soulève le vent, un nuage cachant le ciel bleu. Il faut peut-être juste se contenter de l’ici et maintenant nous ramenant à la simplicité des choses. Tout ce que nous avons perdu en cherchant des chimères, ces ors qui brillaient au loin. Quand on s’en approche, elles ont peut-être la couleur des mirages. Les tonalités sont plutôt grises et froides, avec des halos de lumière où s’épanouissent des moments hors du temps. Dans un premier temps, c’est la thalasso, bâtiment froid. Dehors, la mer s’agite comme l’esprit de Mathieu. Il se bat avec les machines, miroirs de son état d’esprit. La saison, le décor correspondent à l’état d’esprit de Mathieu et Alice.
C’est un personnage à part entière, comme Lucette et son histoire, qui n’est pas anecdotique, mais un morceau du puzzle. Ce sont les couleurs de la nostalgie, les petites maisons du bonheur au bord de la plage, la tempête se brisant sur les rochers. C’est cette vie qui ne lui suffit plus dans laquelle Mathieu semble se perdre. Pour Alice, c’est celle avec ses saisons, tout simplement. Ce sont des silhouettes perdues dans un monde changeant, en perpétuel mouvement. Mathieu devra choisir entre cette promesse d’un nouveau départ en amour comme dans son métier. Cette parenthèse le remet peut-être sur la route d’un quotidien qui ne changera pas. Ce n’est pas l’effet du hasard, mais de la fatalité qui fera le reste. Est ce que parfois on ne peut pas sortir du cercle mais juste y retourner. Hors saison porte les embruns d'une certaine mélancolie teintée de nostalgie, le choix d’une vie appartient à chacun.
Stéphane Brizé, après une trilogie de la colère, cinéma des luttes sociales, engagées, revient à ses premières amours, le sentiment chabadabada d’un homme et une femme. Il explore, dans un cinéma épuré, ce sentiment profond de l’amour. Nous sommes toujours dans ce cinéma-vérité, proche d’Ozu dans son regard sur le quotidien. Pour Mathieu, c’est l’heure des choix, faire du théâtre pour se confronter à autre chose, se dépasser. Il y a le cinéma, l’habitude, les rôles qui s’enchainent, un peu semblables les uns aux autres. Ailleurs existent ces choses simples, ces petits bonheurs fragiles, transformant chaque jour en fête. C’est l’anniversaire d’un enfant, un oiseau rare au bord de la route, prendre le temps du rien pour vivre le tout. Ce sont ces images anodines, banales, puzzle d’une vie ordinaire qui s’assemblent et donnent des couleurs et le goût de vivre. Guillaume Canet et Alba Rohrwacher rejoignent les couples mythiques de ces amours perdues, Un homme et une femme, Les choses de la vie, etc.
Stéphane Brizé s’interroge aussi sur la séparation. Qu’est-ce qui fait que l’on se quitte, que plus rien ne va entre deux personnes qui s’aimaient ? Démonter le puzzle d’une histoire ancienne pour le reconstruire. Le temps qui passe, le chant des oiseaux à un mariage. Tout cela n’est que poussière que soulève le vent, un nuage cachant le ciel bleu. Il faut peut-être juste se contenter de l’ici et maintenant nous ramenant à la simplicité des choses. Tout ce que nous avons perdu en cherchant des chimères, ces ors qui brillaient au loin. Quand on s’en approche, elles ont peut-être la couleur des mirages. Les tonalités sont plutôt grises et froides, avec des halos de lumière où s’épanouissent des moments hors du temps. Dans un premier temps, c’est la thalasso, bâtiment froid. Dehors, la mer s’agite comme l’esprit de Mathieu. Il se bat avec les machines, miroirs de son état d’esprit. La saison, le décor correspondent à l’état d’esprit de Mathieu et Alice.
C’est un personnage à part entière, comme Lucette et son histoire, qui n’est pas anecdotique, mais un morceau du puzzle. Ce sont les couleurs de la nostalgie, les petites maisons du bonheur au bord de la plage, la tempête se brisant sur les rochers. C’est cette vie qui ne lui suffit plus dans laquelle Mathieu semble se perdre. Pour Alice, c’est celle avec ses saisons, tout simplement. Ce sont des silhouettes perdues dans un monde changeant, en perpétuel mouvement. Mathieu devra choisir entre cette promesse d’un nouveau départ en amour comme dans son métier. Cette parenthèse le remet peut-être sur la route d’un quotidien qui ne changera pas. Ce n’est pas l’effet du hasard, mais de la fatalité qui fera le reste. Est ce que parfois on ne peut pas sortir du cercle mais juste y retourner. Hors saison porte les embruns d'une certaine mélancolie teintée de nostalgie, le choix d’une vie appartient à chacun.
Patrick Van Langhenhoven
Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :
Titre français : Hors-saison
Réalisation : Stéphane Brizé
Scénario : Stéphane Brizé et Marie Drucker
Décors : Mathieu Menut
Direction artistique : Olivier Geyer
Costumes : Caroline Spieth
Photographie : Antoine Héberlé A.F.C.
Montage : Anne Klotz
Production : Sidonie Dumas
Production exécutive : Marc Vadé, Guillaume Canet
Société de production : Gaumont ; coproduit par France 3 Cinéma et Caneo Films ; avec la participation de Ciné+, France Télévisions ; avec le soutien de l'Agence Nationale de Gestion des Oeuvres Audiovisuelles (ANGOA) et de la société des Producteurs de Cinéma et de Télévision (Procirep)
Société de distribution : Gaumont (France)
Budget : 5.5 millions d'euros
Format : couleur
Langue d'origine :français
Genre : drame
Pays d'origine : France
Durée : 115 minutes
Dates de sortie : 8 septembre 2023 (Mostra de Venise 2023) 20 mars 2024
Distribution
Guillaume Canet : Matthieu
Alba Rohrwacher : Alice
Sharif Andoura : Xavier
Marie Drucker : l'épouse de Mathieu
Emmy Boissard Paumelle : Emmy
Lucette Beudin : Lucette
Gilberte Bellus : Gilberte
Réalisation : Stéphane Brizé
Scénario : Stéphane Brizé et Marie Drucker
Décors : Mathieu Menut
Direction artistique : Olivier Geyer
Costumes : Caroline Spieth
Photographie : Antoine Héberlé A.F.C.
Montage : Anne Klotz
Production : Sidonie Dumas
Production exécutive : Marc Vadé, Guillaume Canet
Société de production : Gaumont ; coproduit par France 3 Cinéma et Caneo Films ; avec la participation de Ciné+, France Télévisions ; avec le soutien de l'Agence Nationale de Gestion des Oeuvres Audiovisuelles (ANGOA) et de la société des Producteurs de Cinéma et de Télévision (Procirep)
Société de distribution : Gaumont (France)
Budget : 5.5 millions d'euros
Format : couleur
Langue d'origine :français
Genre : drame
Pays d'origine : France
Durée : 115 minutes
Dates de sortie : 8 septembre 2023 (Mostra de Venise 2023) 20 mars 2024
Distribution
Guillaume Canet : Matthieu
Alba Rohrwacher : Alice
Sharif Andoura : Xavier
Marie Drucker : l'épouse de Mathieu
Emmy Boissard Paumelle : Emmy
Lucette Beudin : Lucette
Gilberte Bellus : Gilberte
Hugo Dillon : le professeur de gym
