Fumer fait tousser
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En Bref
Le dernier combat de Benzène, Methanol, Nicotine, Mercure et Ammoniaque, la Tabac Force a failli se solder par un knock-out pour les super-héros. La tortue démoniaque n'a pas tenu face à un nuage de fumée nocif. Remis de leurs émotions, leur chef, le rat Didier, décide de les envoyer en séminaire pour ressouder le groupe. C'est au bord d'un lac et d'un feu de camp qu'ils commencent cette semaine importante. Dans l'ombre de la galaxie, Lézardin le diabolique prévoit l'éradication de la petite planète bleue. Nos super-héros devront remettre leur costume pour affronter de nouveau le mal. Cette fois l'échéance est cruciale, la fin du monde, rien de moins, les attend s'ils échouent.
Cette dernière farce, fable surréaliste de Quentin Dupieux, nous entraine au cœur d'un cinéma vintage, gore, slasher, entre série B, TV et Z. On sent l'influence du cinéma des années 70 avec ses feux de camp, ses blondes, ses tueurs au couteau et ses histoires pas drôles ainsi que des références aux séries comme les Power Rangers, Sentai et bien d'autres, avec les costumes kitsch et les combats ubuesques. Fumer fait tousser risque d'en bousculer plus d'un, peu habitué à un cinéma sans frontières, aux allures de film non identifiable. Sous son aspect potache, son scénario sans fil, il semble suivre la voie de la déconstruction pour mieux nous surprendre.
Pourtant l'histoire coule comme une rivière sauvage pour se perdre dans l'infini. Les dialogues sont savoureux, frôlant parfois le surréalisme et le cinéma de Roger Corman. Le tout semble bricolé, construit de bric et de broc, sans aucune maitrise. Il serait stupide de s'arrêter aux apparences, l'exercice s'avère au contraire très difficile et demande une organisation sans faille. Derrière l'impertinence, l'ironie et bien plus que le second degré se dissimule une réflexion sur notre époque. Nous pensons au Covid et son confinement, avec ce lâcher-prise d'une société partie en vrille.
Le cinéma de Quentin Dupieux, derrière son impertinence, peut-être son cynisme à la Diogène, est pour nous un miroir de ces petits sacs de peau puante s'agitant sans cesse. Le nouvel opus est un hommage à tout ce cinéma qu'affectionne le réalisateur, tout comme nous. Nous évoquions ces films improbables, aux créatures en caoutchouc, comme Basket case (Frank Henenlotter 1982) à notre dernière rencontre. Au premier degré, c'est un voyage dans un grand huit pris de folie, au second, peut-être une réflexion sur notre société frôlant parfois le surréalisme. Allez savoir !
Pourtant l'histoire coule comme une rivière sauvage pour se perdre dans l'infini. Les dialogues sont savoureux, frôlant parfois le surréalisme et le cinéma de Roger Corman. Le tout semble bricolé, construit de bric et de broc, sans aucune maitrise. Il serait stupide de s'arrêter aux apparences, l'exercice s'avère au contraire très difficile et demande une organisation sans faille. Derrière l'impertinence, l'ironie et bien plus que le second degré se dissimule une réflexion sur notre époque. Nous pensons au Covid et son confinement, avec ce lâcher-prise d'une société partie en vrille.
Le cinéma de Quentin Dupieux, derrière son impertinence, peut-être son cynisme à la Diogène, est pour nous un miroir de ces petits sacs de peau puante s'agitant sans cesse. Le nouvel opus est un hommage à tout ce cinéma qu'affectionne le réalisateur, tout comme nous. Nous évoquions ces films improbables, aux créatures en caoutchouc, comme Basket case (Frank Henenlotter 1982) à notre dernière rencontre. Au premier degré, c'est un voyage dans un grand huit pris de folie, au second, peut-être une réflexion sur notre société frôlant parfois le surréalisme. Allez savoir !
Patrick Van Langhenhoven
Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :
• Titre original : Fumer fait tousser
• Réalisation et scénario : Quentin Dupieux
• Décors : Joan Le Boru
• Costumes : Justine Pearce
• Photographie : Quentin Dupieux
• Montage : Quentin Dupieux
• Production : Hugo Sélignac
• Société de production : Chi-Fou-Mi Productions
• Société de distribution : Gaumont (France)
• Budget : 5,5 millions d'euros1
• Pays de production : France
• Langue originale : français
• Format : couleur
• Genre : comédie, action
• Durée : 80 minutes
• Dates de sortie : 21 mai 2022 ( festival de Cannes 2022)30 novembre 2022
Distribution
• Gilles Lellouche : Benzène
• Vincent Lacoste : Methanol
• Anaïs Demoustier : Nicotine
• Jean-Pascal Zadi : Mercure
• Oulaya Amamra : Ammoniaque
• Grégoire Ludig
• Adèle Exarchopoulos : Céline
• David Marsais
• Doria Tillier : Agathe
• Jérôme Niel
• Blanche Gardin : Tony
• Alain Chabat : Chef Didier
• Benoît Poelvoorde : Lezardin
• Anthony Sonigo
• Julia Faure
• Jules Dhios Francisco : Lezardou
• Réalisation et scénario : Quentin Dupieux
• Décors : Joan Le Boru
• Costumes : Justine Pearce
• Photographie : Quentin Dupieux
• Montage : Quentin Dupieux
• Production : Hugo Sélignac
• Société de production : Chi-Fou-Mi Productions
• Société de distribution : Gaumont (France)
• Budget : 5,5 millions d'euros1
• Pays de production : France
• Langue originale : français
• Format : couleur
• Genre : comédie, action
• Durée : 80 minutes
• Dates de sortie : 21 mai 2022 ( festival de Cannes 2022)30 novembre 2022
Distribution
• Gilles Lellouche : Benzène
• Vincent Lacoste : Methanol
• Anaïs Demoustier : Nicotine
• Jean-Pascal Zadi : Mercure
• Oulaya Amamra : Ammoniaque
• Grégoire Ludig
• Adèle Exarchopoulos : Céline
• David Marsais
• Doria Tillier : Agathe
• Jérôme Niel
• Blanche Gardin : Tony
• Alain Chabat : Chef Didier
• Benoît Poelvoorde : Lezardin
• Anthony Sonigo
• Julia Faure
• Jules Dhios Francisco : Lezardou
