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affiche Fiston

Fiston

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Un film de Pascal Bourdiaux,
Avec Kev Adams, Franck Dubosc, Nora Arnezeder,

Genre : Comédie
Durée : 1h28
France

En Bref

Depuis la maternelle, la fin des couches-culottes, Alex en pince pour la belle Sandra Valenti, la plus belle fille, comme sa mère, d’Aix-en-Provence. Aujourd’hui au collège, notre pauvre amoureux transi peut toujours rêver, ça ne fait pas de mal ! Quant à la belle, elle joue les jolis cœurs ailleurs et semble ignorer notre petit gars. Il faut dire qu’il passe plutôt inaperçu et que son idylle pourrait bien rester platonique. Pourtant, il prend le taureau par les cornes, ou se bouge le cul pour trouver une solution à son mal d’amour. La légende raconte qu’autrefois, la mère de Sandra, forteresse imprenable, tomba sous le charme d’Antoine Chamoine. 20 ans plus tôt, notre homme séduisit la belle Monica, la mère de la petite hirondelle qu’aime Alex. Plus fort que son rêve, il décide de demander à Antoine de l’aider à charmer la fille.

Réticent, Antoine a enterré l’affaire depuis longtemps et joue les solitaires dans un mas provençal. Il cède et commence à apprendre à notre pauvre Alex l’art de réparer une belle auto rouge. Comment passer de la mécanique à la séduction de l’élue de son cœur ? Comme dans Karaté Kid Antoine a-t-il une idée derrière la tête ? Il souhaite peut-être tout simplement réparer sa jolie voiture à moindres frais. Pour la réponse, il vous faudra suivre les malheurs, non pas de Sophie, mais d’Alex en allant voir le film.

Dans la veine de son précédent, filme Le mac, une comédie sympathique sans prétention, Pascal Bourdiaux récidive avec cette histoire où le duo d’acteurs fait beaucoup. La comédie française hésite entre se renouveler complètement, 9 mois, Les garçons et Guillaume à table ! et s’inspirer de ses ainés pour trouver sa voie Supercondriaque pour le versant positif


Depuis la maternelle, la fin des couches-culottes, Alex en pince pour la belle Sandra Valenti, la plus belle fille, comme sa mère, d’Aix-en-Provence. Aujourd’hui au collège, notre pauvre amoureux transi peut toujours rêver, ça ne fait pas de mal ! Quant à la belle, elle joue les jolis cœurs ailleurs et semble ignorer notre petit gars. Il faut dire qu’il passe plutôt inaperçu et que son idylle pourrait bien rester platonique. Pourtant, il prend le taureau par les cornes, ou se bouge le cul pour trouver une solution à son mal d’amour. La légende raconte qu’autrefois, la mère de Sandra, forteresse imprenable, tomba sous le charme d’Antoine Chamoine. 20 ans plus tôt, notre homme séduisit la belle Monica, la mère de la petite hirondelle qu’aime Alex. Plus fort que son rêve, il décide de demander à Antoine de l’aider à charmer la fille. Réticent, Antoine a enterré l’affaire depuis longtemps et joue les solitaires dans un mas provençal. Il cède et commence à apprendre à notre pauvre Alex l’art de réparer une belle auto rouge. Comment passer de la mécanique à la séduction de l’élue de son cœur ? Comme dans Karaté Kid Antoine a-t-il une idée derrière la tête ? Il souhaite peut-être tout simplement réparer sa jolie voiture à moindres frais. Pour la réponse, il vous faudra suivre les malheurs, non pas de Sophie, mais d’Alex en allant voir le film.

Dans la veine de son précédent, filme Le mac, une comédie sympathique sans prétention, Pascal Bourdiaux récidive avec cette histoire où le duo d’acteurs fait beaucoup. La comédie française hésite entre se renouveler complètement, 9 mois, Les garçons et Guillaume à table ! et s’inspirer de ses ainés pour trouver sa voie Supercondriaque pour le versant positif. Pour le négatif, elle s’essaye à copier la comédie tendance américaine ou propulser un petit gars du web en pensant récupérer des millions de spectateurs. Il y avait donc tout à craindre avec Fiston, voir un jeune acteur en vogue, Boulard, propulsé sur le devant de la scène avec la caution d’un vieux routard du genre. Rassurez-vous, il n’en est rien et elle fonctionne plutôt pas mal en évitant de se prendre pour ce qu’elle n’est pas. Même si la réalisation s’appuie sur les clichés du genre, elle évite de les enfoncer et s’en amuse plutôt avec bonhommie. Kev Adams, star des ados et de la série Soda se montre convaincant dans le rôle de l’amoureux gaffeur. Il s’appuie à la fois sur le rire et l’émotion pour construire un personnage tout en nuances, évitant les pièges du genre.

 La surprise vient d’un Dubosc tout en retenue, jouant sur le même ton, entre émotion et rire pour conduire son apprenti amoureux à l’éveil des sens. Le réalisateur évite même une fin convenue pour proposer une autre piste. Pascal Bourdiaux choisit l’opposition de ce jeune garçon et de son mentor plus âgé, chacun portant sa croix. Pour Alex, c’est la famille monoparentale, l’absence du père qu’il finit par trouver dans Antoine. Pour Antoine, c’est cette histoire d’amour perdu qui, plus qu’une réussite, cache un échec. Le réalisateur prend ses thématiques et les décline sur tous ses personnages, la mère d’Alex, Monica, Sandra chacun vivant de façon différente l’absence de père ou de mère. C’est aussi l’amour, la romance, qu’est-ce que nous désirons à travers les fantômes de notre passé pour Antoine ou les rêves de notre enfance à accomplir pour Alex. À la fin, les réponses, comme la réalité de la vie pourraient s’avérer différentes. Sous ses airs de comédie formatée, Fiston cache d'autres ressources et pourrait bien être le premier opus d’un réalisateur qui, comme Dany Boon dans un autre style de comédie, a trouvé sa voie. Dans la lignée de Lol, Les beaux gosses, il marque le renouveau de la comédie française comme nous aimerions la voir plus souvent. Elle se place à la fois dans l’air du temps, mais différente.

Patrick Van Langhenhoven

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