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affiche Fast & Furious 7

Fast & Furious 7

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Un film de James Wan ,
Avec Vin Diesel, Paul Walker, Jason Statham,

Genre : Film d'action
Durée : 2h20
États-Unis

En Bref

« Ce qui compte dans la vie c’est la famille »

Fast & Furious 7 commence dans le sang et les flammes, explosion, bolide sur une route en plein désert, jeune femme aux formes avantageuses, minijupe et string dans la chaleur torride d’une course folle. Dominique Toretto balade sa dulcinée sur la piste des souvenirs,  pour raviver la mémoire de la belle, relancer la route des jours passés, pour retrouver le présent. Pendant ce temps, en père peinard, Brian pouponne et s’occupe de sa famille. Les belles tires à la carrosserie rutilante, fonçant vitesse grand v sur l’asphalte, c’est fini. L’histoire pourrait s’arrêter là, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Dans l’ombre, un teigneux arrive, un efficace de la gâchette et de la torgnole lourde et ravaleuse de la face. Shaw signe furax, l’équipe n’en a plus pour longtemps. Il remonte la piste, annonce la couleur, explose, les villas, les bagnoles et tout ce qui bouge ! Quand on interroge un spécialiste de l’ombre, des coups tordus, la réponse est sans équivoque. Ils ont créé un monstre pire que tout. Shaw est un sale type qui fout le bordel en explosant tout. Pour le retrouver, Mr Nobody leur propose de libérer un hacker de pointe, Ramsès. Il est à la base de « l’œil de Dieu », un système capable de repérer toute trace d’un individu sur terre. La partie n’est pas facile, une route perdue méga surveillée et un camion pour QG toujours en mouvement. Il faudra venir du ciel, agir vite et repartir avec le colis sans perdre la vie.


Notre équipe n’est pas à ça près, mais réussira-t-elle là où de nombreux autres échouèrent sur la plage comme un galet roulé par les vagues ? Après, le voyage ne s’arrêtera pas en si bon chemin, une autre énigme à résoudre. La réponse se trouve chez un prince saoudien à Abu Dhabi, enfermé dans un building haut perché dans un écrin donnant sur les nuages. Une fois les pièces du puzzle en place, la dernière course folle, la bataille à OK Corral s’achèvera chez eux à Los Angeles. Les anges auront chaud aux fesses ou l’asphalte crissera du bruit des pneus lancés dans une course folle pour survivre au fléau nommé Shaw. 

 Le dernier Fast & Furious ne fait pas dans la dentelle, c’est du lourd. Des voitures, la famille, des femmes dénudées, des vroom vroom, des pan dans ta gueule et de la boisson forte, le reste on oublie. Deux poids lourds de la beigne, ça cause méchant, les dialogues pulsent comme une torgnole à la vitesse d'un météore s'écrasant sur terre. « Quand tu choperas le mec qui l'a tué qu'est-ce que tu comptes faire ? On n’a pas encore inventé de mot pour ça. » Une autre fois le groupe se réunit avant l’action : « Il n’y a que deux choses qui maintiennent un groupe, la peur et la loyauté et je ne vois que de la loyauté. » C'est du combat de taureaux, de mastodontes s'entrechoquant pour la vengeance, la meute.  Derrière les explosions et les jolies filles se cache le retour à la famille, il faut la protéger à tout prix.

On opposera le cimetière comme dernière station si l’on continue la vie folle. Mais comme le dit le dicton, chassez le naturel, il revient au turbo ! Mr Nobody annonce la couleur en parlant des raisons qui animent Shaw. La famille, on n’y touche pas, surtout quand il y a derrière des types de cet acabit. Venger celle-ci,  en retrouver la mémoire ou la protéger, c’est le but ultime, tout le reste devient secondaire. La famille, nous la retrouvons souvent au cœur du cinéma de James Wan. Elle prend son origine au temps des pères fondateurs, l’influence de la bible, peut-être. Poursuivi par des fantômes ou des poupées maudites, combat de l’ombre et de la lumière que nous retrouvons à travers Shaw, le côté noir et l’équipe de Fast & Furious le côté blanc. Dans ce cinéma primaire, des thématiques secondaires apparaissent comme la route, lieu de réflexion pour savoir où on va, d'où tu viens, pour raviver la mémoire. Le passé apparaît comme un élément récurrent que les personnages affronteront chacun à leur manière. De façon subtile, le spectateur averti remarquera le placement de produit pub.

La saga bascule de la course de voiture au cinéma d’action dans la veine des Expandables ou Mission impossible. On retrouve la nouvelle génération de gros muscles de Dwayne Johnson à Jason Statham. L’action se doit d’être de plus en plus poussée à l’extrême. Descendre d'un avion en voiture à pleine vitesse c'est mieux que tous les parcs d'attractions du monde. James Wan dévoile sa passion pour le cinéma de genre fantastique ou d’action, il pousse le visuel dans ses retranchements. Le fond, on s'en balance si la forme y est. La question est juste de savoir combien de temps ça durera. Le film s’achève dans l’esprit du western.

C’est au lever du soleil qu'on cueille le type face à face dans le rituel du duel où l’asphalte de la ville remplace la poussière du désert. L'action ressemble une balle en mousse qui rebondit ! Le spectateur, sans se poser de questions existentielles se laisse emporter dans un film de pur plaisir où la forme l’emporte sur le fond. Nous lui ferons les mêmes réflexions que le dernier Transformer, les scènes d’actions mériteraient quelques coupes qui ne pénaliseraient pas le produit. A la longue, elles finissent par devenir interminables, sauf pour les passionnés de belles cylindrées. Vous me direz c’est-ce que le public demande !

 Patrick van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :


Titre original : Furious 7

    Titre français : Fast & Furious 7

    Titre québécois : Dangereux 7

    Réalisation : James Wan

    Scénario : Chris Morgan, d'après les personnages créés par Gary Scott Thompson

    Direction artistique : Alan Hook

    Décors : Bill Brzeski

    Costumes : Sanja Milkovic Hays

    Photographie : Stephen F. Windon

    Montage : Christian Wagner

    Musique : Brian Tyler

    Production : Vin Diesel et Neal H. Moritz

        Production déléguée : Samantha Vincent

    Sociétés de production : Original Film, One Race Films, Dentsu et Relativity Media

    Société(s) de distribution : Universal Pictures

    Budget : 250 000 000 $4

    Pays d'origine : États-Unis, Japon

    Langue originale : anglais

    Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital

    Genre : action, policier

    Durée : 140 minutes

Distribution

     Vin Diesel (VF : Frédéric van den Driessche) : Dominic Toretto

    Paul Walker (VF : Guillaume Lebon) : Brian O'Conner

    Dwayne Johnson (VF : David Kruger) : Luke Hobbs

    Jordana Brewster (VF : Cécile d'Orlando) : Mia Toretto

    Michelle Rodríguez (VF : Laëtitia Lefebvre) : Letty Ortiz

    Jason Statham (VF : Boris Rehlinger) : Deckard Shaw

    Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry) : Roman Pearce

    Chris « Ludacris » Bridges (VF : Jean-Baptiste Anoumon) : Tej Parker

    Lucas Black (VF : Fabien Jacquelin) : Sean Boswell

    Kurt Russell (VF : Philippe Vincent) : Mr. Nobody

    Nathalie Emmanuel : Megan Ramsey

    Elsa Pataky (VF : Dorothée Pousséo) : Elena

    Tony Jaa : Kiet

    Ronda Rousey : Kara

    Djimon Hounsou : Jakande

    John Brotherton : Sheppard

    Noel Gugliemi : Hector

    Iggy Azalea : Responsable de l'équipe de Monster Truck6