Comme des bêtes (3D)
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En Bref
Max un fox-terrier coule le parfait amour avec sa maîtresse, heureux comme un patachon ! Une fois la porte fermée il attend que le bonheur revienne pour remuer de la queue. Il ne remarque pas la petite boule de poils blanche, Gidget, qui s’agite en face pour se faire remarquer. Dans l’immeuble une fois les maîtres partis, chacun s’occupe comme il le peut, mène sa petite vie tranquille, invite les potes pour des super boums. P’tit Chou la perruche s’admire dans le miroir « qui est la plus belle de du quartier ? » Buddy la joue New Age, massage et relaxation grâce aux appareils ménagers. Le cochon d’Inde égaré tente de retrouver sa maison en passant par la ventilation. Mel brise des cœurs solitaires avec son look de beau gosse. Toute cette petite vie paisible est bousculée par l’arrivée d’un nouveau venu dans la demeure de Max.
Duke, un bâtard deux fois plus gros, impose de nouvelles lois et se désigne comme le caïd de la maison. Au cours de la promenade quotidienne, nos deux lascars se retrouvent perdus dans New-York. En cherchant le chemin du retour, ils tombent sur une horde de chats furax, un lapin frappadingue, Pompom, chef des Frères de gouttière une organisation clandestine. Toutes ces petites bêtes que vous ne voulez plus, par manque d’affection, devenues trop grosses, pas assez cool, trop laides, trop ceci ou cela, finissent dans les égouts de la ville. Elles rejoignent une mafia qui ne vous porte pas dans son cœur et c’est bien normal. C’est là que se retrouvent nos deux amis dans une situation tendue. Gidget, l’amoureuse transie, lance les amis de Max à sa recherche avec l’aide d’un faucon spécial. Nous nous demandons bien comment tout cela finira, à la fourrière ? Voire plus loin dans le trou béant du néant ? Il reste encore l’option du retour au foyer, le bonheur retrouvé.
Nous nous demandons tous, ce que font nos amis à quatre pattes, à poil, à plume et écailles pendant notre absence. C’est une question existentielle primordiale, que manigancent nos animaux de compagnie une fois la porte fermée ? Celle-ci occupe la première partie de ce nouveau film d’animation des créateurs des Minions et moi moche et méchants. Chris Renaud et Yarrow Cheney choisissent la voie du délire, nous emportant dans un tourbillon de personnages et de situations tous plus fous les uns que les autres. Dans l’esprit anthropomorphiste de nos amis à quatre pattes vivent la même existence que nous. Nous retrouvons Gidget l’amoureuse incomprise qui attend que Max la remarque. Chacun représente un portrait de notre humanité : dragueur, prenant soin de son corps, aventurier, menteur, tricheur, amoureux, loyal, etc. Le titre ne représente qu’une partie du film animation, son prologue un monde où chacun vit heureux dans son cocon domestiqué.
S’engage alors entre Max et Duke une lutte pour garder ce petit bonheur pour soi, un peu égoïste le gros toutou ! Dans sa suite le film décline un sujet déjà vu maintes fois du chien perdu sans collier. Comment dans la jungle de la ville retrouver sa route pour de nouveau profiter du bonheur ? Dehors ne peut être que terrifiant et monstrueux. Monstrueux dans ce qui hante les égouts, un cochon tatoué, un lapin frappadingue, des crocodiles aux dents longues et une vipère… C’est la longue route initiatrice qui attend nos deux compères, apprendre à faire front ensemble contre les obstacles pour le prix du bonheur. Le film continue sur sa lancée loufoque et décalée avec une première séquence de carnage d’une troupe de chats mauvais, suivie par une évasion et la découverte de l’antre des Frères de gouttière, entre mafia et pirates.
Les réalisateurs sortent des sentiers battus pour piocher dans le cinéma, la BD, le jeu vidéo et nous offrir du jamais vu. C’est ce qui fait la force de Comme des bêtes :sur une trame classique, le road movie urbain initiatique, nous proposer une autre lecture. Dans le grand principe du renouveau du film d’animation, il y en a pour tous les goûts, des plus petits dans une première lecture ou la salle éclate sous leurs rires aux ados, plus attentifs aux côtés rebelles, et d’autres clins d’yeux liés à leur univers. Les adultes trouveront leur pesant de réflexion. Les sentiments amoureux, de courage, de partage l’emportent sur leurs pendants : l’égoïsme, la peur, la lâcheté, l’insouciance. Comme des bêtes est un film riche qui plaira à toute la famille et devrait connaître le même succès que Zootopie, quand même plus innovant.
Patrick Van Langhenhoven
Titre original : The Secret Life of Pets
• Titre français : Comme des bêtes
• Réalisation : Chris Renaud et Yarrow Cheney
• Scénario : Brian Lynch, d'après les personnages créés par Ken Daurio et Cinco Paul.
• Direction artistique : Colin Stimpson
• Décors : Eric Guillon
• Montage : Alexander Berner
• Musique : Alexandre Desplat
• Production : Janet Healy, Dave Rosenbaum et Chris Meledandri
• Société de production : Illumination Entertainment et Illumination Mac Guff
• Société de distribution : Universal Pictures
• Budget : 75 000 000 $
• Pays d'origine : États-Unis,France
• Langue originale : anglais
• Format : couleur - son Dolby Digital / Datasat / SDDS / Dolby Atmos
• Genre : animation, comédie
• Durée : 91 minutes
• Dates de sortie : 27 juillet 2016
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Distribution
Voix originales
• Louis C.K. : Max, un terrier
• Eric Stonestreet : Duke, un mongrel
• Kevin Hart : Snowball, un lapin
• Steve Coogan : Ozone et Reginald
• Ellie Kemper : Katie, la propriétaire de Max et Duke
• Bobby Moynihan : Mel, un carlin
• Lake Bell : Chloe, une chatte
• Dana Carvey : Pops, un basset hound
• Hannibal Buress : Buddy, un teckel
• Jenny Slate : Gidget, un chien ésquimau américain
• Albert Brooks : Tiberius, un aigle
Voix françaises
• Willy Rovelli : Pompon, un lapin
• Philippe Lacheau : Max, un terrier
• François Damiens : Duke, un mongrel
• Dorothée Pousséo: Gidget, un chien esquimau américain
• Charles Pestel : Mel, un carlin
• Florence Foresti : Chloé, une chatte
