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affiche Bastille Day

Bastille Day

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Un film de James Watkins ,
Avec Idris Elba, Richard Madden, Charlotte Le Bon,

Genre : Film d'action
Durée : 1h30
États-Unis

En Bref

C’est un petit pickpocket sur les marches de Montmartre avec comme leurre une belle poupée en tenue d'Ève. Il n’existe rien de mieux pour détourner l’attention du neuneu. C’est un gros bras de la CIA en instance d'être muté, pour un peu de refus à obéir, en planque à Paris en attendant mieux. C’est une jeune fille naïve s’imaginant agir pour la bonne cause, manipulée par des affreux. Ce sont des terroristes et un ours en peluche au mauvais endroit au mauvais moment, comme le dit le dicton. Les pièces du puzzle sont jetées sur la table du monde. Zoe refuse de poser la bombe pour épargner des vies, terroriste oui mais pas meurtrière. Elle se désole d’une société qui n’a plus de scrupule sur le prix de la vie. Michael en profite pour lui dérober son sac avec son ours en peluche, petite bombe qui fait boum.

Devenu un terroriste recherché par toutes les polices de France et de Navarre, il n’a plus qu’à courir bien vite. Pendant ce temps, Sean l’indomptable de la CIA, commence à recomposer le puzzle et se douter d’un truc qui ne tourne pas rond. Michael court toujours, bientôt rattrapé par Sean qui le prend sous sa coupe pour trouver les vrais commanditaires. Ils seront rejoints par Zoe dans cette échappée où la mort rôde dans les recoins. Pendant ce temps, la France prépare le 14 juillet sur fond de menace terroriste, les officiels lancent la traque contre un ennemi qu’ils connaissent peut-être mieux qu’ils ne pensent. Les terroristes dévoilent leur jeu trouble et pervers, tout en courant derrière notre petite bande prise dans une tourmente où le hasard joue les trouble-fête. Sean comprend que la cible est peut-être ailleurs et que la menace n’est qu’un moyen de détourner l’attention. Tout est prêt pour le jeu final d’où personne ne sort jamais indemne.


C’est l’été et ses sorties formatées, pour ne pas vous prendre la tête, juste vous la vider le temps d’une séance. Série B d’action, elle vous entraîne dans une valse des mécontents où l’objectif est clair. Le gentil balance des torgnoles aux méchants qui possèdent de mauvaises intentions comme il se doit ! Le scénario ne fait pas dans la dentelle, c’est du lourd avec course-poursuite essoufflée, jeune fille en danger, menace de chaos sur le monde et des pervers qui tirent les ficelles. Le spectateur comprend vite les rouages de la machine et les rebondissements, les surprises n’en sont plus. Les retournements de situation, de personnages, se devinent assez facilement. Qu’importe, le spectateur amateur d’action n’est pas dupe, il veut de la baston à tous les cadres, du rentre dedans, des filles un peu dévêtues, des méchants vicieux, et des courses-poursuites en bagnole.

Nous retrouvons la grille du genre dans toute sa splendeur et si la sortie en salles ne trompera personne, qu’importe, on se rattrapera sur les ventes en vidéo. Dans ce ce genre, Bastille Day remplit son contrat, propose un nouveau héros qui ne s’en laisse pas compter avec son équipier, un petit jeune un peu perdu « qui n’en veut ». Charlotte Le Bon ne se débrouille pas trop mal dans un rôle de faire-valoir. « Sois belle et tais-toi » est un principe de base. Les méchants se montrent retors à souhait, aujourd’hui la sale gueule ressemble plus à un esprit pervers qu’une face de film d’horreur. Le public ne vient pas chercher un message, juste se faire peur le temps d’un film, se dire que si le ciel nous tombe sur la tête, il existe toujours un gentil au grand cœur, rebelle à l’ordre, pour combattre le chaos. Ce qui pourrait paraître paradoxal, faire ramener l’ordre par un type qui n’en possède pas une once. Idris Elba montre qu’il peut jouer les redresseurs de tort au même titre que Liam Neeson, Vince Diesel, Dwayne Johnson, Jason Statham, etc. Pour le message philosophique, la réflexion identitaire, le sens du monde, le rapprochement avec les événements du Bataclan et l’âge de la concierge, circulez, il n’y a rien à voir ! C’est l’été, Bastille Day envoie la première danse d’un bal qui durera deux mois.

Patrick Van Langhenhoven

Note du support : n/a
Support vidéo :
Langues Audio :
Sous-titres :
Edition :


Titre original et français : Bastille Day

    Titre québécois : n/a

    Réalisation : James Watkins

    Scénario : Andrew Baldwin

    Direction artistique : Paul Kirby

    Décors :

    Costumes : Guy Speranza

    Montage : Jon Harris

    Musique : Alex Heffes

    Photographie : Tim Maurice-Jones

    Production : Bard Dorros, Fabrice Gianfermi, Steve Golin, David Kanter et Philippe Rousselet

    Sociétés de production : Anonymous Content et Vendome Pictures1

    Sociétés de distribution : Focus Features (États-Unis), StudioCanal (France)

    Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis, Drapeau de la France France, Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni

    Budget : 9,8 millions de dollars

    Langues originales : anglais, français

    Durée : 90 minutes

    Format : couleur - son Dolby Atmos

    Genre : action

    Dates de sortie: 13 juillet 2016

Distribution

    Idris Elba : Sean Briar

    Richard Madden : Michael Mason

    Charlotte Le Bon : Zoe Naville

    Kelly Reilly : Karen Dacre

    José Garcia : Victor Gamieux

    Ériq Ebouaney : Baba

    Thierry Godard : Bertrand

    Jérôme Gaspard : Yves